PARTIE 8 – Le texte biblique et le canon

Table des matières et Crédits et droit d’auteur

La Bible hébraïque …………………………………………………………………………………… …………………………. 1

L’alphabet ……………………………………………………………………………………………………………….. …………. 2

Le canon de l’Ancien Testament …………………………………………………………………………………… ………. 4

Ordre de l’Ancien Testament …………………………………………………………………………………… ………… 5

La mise au point du texte de l’Ancien Testament ………………………………………………………. …………. 6

Erreurs de scribe …………………………………………………………………………………… …………………………. 8

Le Nouveau Testament …………………………………………………………………………………… ……………………. 9

L’écriture d’une lettre …………………………………………………………………………………… …………………… 9

Manuscrits grecs sans espaces …………………………………………………………………………………………. 10

Crédits et droits d’auteur …………………………………………………………………………………………………….. 12

Narrateur homme

Narrateur femme

Krijn van der Jagt (homme)

R. Pritz (homme)

Dr. Christian Pfann

Verset biblique

Le document que nous appelons la Bible a une longue histoire. Dans cette vidéo nous allons nous intéresser à deux aspects importants de cette histoire : qui a écrit les livres de la Bible et comment le texte biblique a été préservé à travers les âges.

La Bible he braï que

Selon les connaissances bibliques modernes, le contenu de la plupart des livres de la Bible hébraïque (BH) a augmenté au cours des siècles et a été l’objet d’un long processus de révision et de rédaction avant que la forme finale ne soit fixée. Dans cette vidéo, nous résumons la manière dont la plupart des biblistes présentent les étapes qui ont abouti à la forme actuelle des livres bibliques.

Les biblistes pensent que les livres de la BH ont été écrits entre 800 et 200 avant Jésus-Christ par des auteurs généralement inconnus. Le Pentateuque et la plupart des livres de la BH ont été compilés et composés par des scribes des cours royales et de la communauté du temple de Jérusalem, à partir de textes oraux et écrits.

Les livres prophétiques ont pour source des paroles prononcées par des prophètes individuels.

Des scribes et des disciples des prophètes ont compilé leurs oracles et en ont tiré des livres.

Les écoles sapientiales ont constitué une autre source pour des livres bibliques de l’ancien Israël. Ces écoles ont vu le jour à partir de 400 av. J.-C., quand il est devenu important en Israël d’éduquer les jeunes gens d’après la Torah et la philosophie sapientiale.

Dialogue− Diriez-vous donc que les livres de Bible hébraïque ont été élaborés par des scribes, des prophètes et des maîtres ?− Oui, cela me semble exact, mais nous devons être prudents avec le terme scribe. Les scribes n’étaient pas des auteurs, mais des fonctionnaires à qui on demandait de fixer par écrit les croyances et les espoirs, ainsi que les opinions politiques partagés par le roi et sa cour. Les prophètes figuraient parmi les conseillers du roi, et les scribes étaient appelés pour enregistrer la vision prophétique.− Vous voulez dire alors que les cours royales et le temple de Jérusalem étaient le berceau des premiers textes bibliques ?− Oui, c’est ce que supposent la majorité des biblistes.

Les premiers habitants israélites du pays de Canaan étaient des fermiers et des éleveurs illettrés. Leur société agraire pouvait très bien fonctionner sans lecture ni écriture. Autour de l’an 1000 av. J.-C., les tribus d’Israël s’assemblèrent en un seul État sous les règnes de David et de Salomon. Comme la direction d’un État requiert la tenue d’actes et la rédaction de courriers, il devint nécessaire de savoir lire et écrire.

Vers 3000 av. J.-C. les Sumériens ont développé un des premiers systèmes d’écriture. Ils utilisaient un roseau taillé pour imprimer des signes sur des tablettes d’argile molle. C’est l’écriture cunéiforme. Parfois cette écriture était gravée sur des surfaces rocheuses. La célèbre stèle d’Hammurabi, en 1750 av. J.-C., par exemple, garde la trace des lois les plus importantes promulguées par ce roi ; elles y sont inscrites en cunéiforme. Le système compliqué d’écriture cunéiforme a été utilisé pendant des siècles en Mésopotamie jusqu’à l’époque de l’Empire assyrien, vers 750 av. J.-C.

Les Égyptiens ont conçu un système d’écriture différent appelé hiéroglyphique. Il est basé sur des petites images représentant des objets, des groupes de sons et des sons isolés. Il y a des centaines de hiéroglyphes et il s’avère difficile de les apprendre tous. Ainsi seuls des prêtres spécialement formés étaient capables d’écrire et de lire. Pour l’usage courant, l’écriture hiéroglyphique a été simplifiée en une écriture hiératique qui n’était pas non plus très facile à apprendre.

L’alphabet

Les signes utilisés dans les systèmes d’écriture renvoient aux sons, aux mots ou aux relations entre les mots. Plusieurs groupes dans le Proche-Orient ancien se sont mis à utiliser des signes phonétiques (correspondant à des sons du langage), ce qui a facilité l’usage des systèmes d’écriture. Ce fut une étape importante dans le développement du système simple d’écriture appelé alphabet. Le peuple d’Ougarit fut le premier à développer un système d’écriture alphabétique en utilisant des signes cunéiformes. Les Phéniciens allèrent plus loin en élaborant 22 symboles représentant les 22 consonnes de leur langue. Vers l’an 1000 av. J.-C., l’alphabet était en usage dans toutes les cités-États phéniciennes. Grâce à leurs activités commerciales étendues, les Phéniciens ont diffusé la connaissance de l’alphabet autour de la Méditerranée. L’alphabet phénicien était facile à apprendre, car il consistait en 22 signes seulement. Il n’y avait pas de signes pour les voyelles. Mais le lecteur connaissant bien la langue pouvait y suppléer aisément.

Les sons articulés de l’hébreu étaient similaires à ceux du phénicien, et le nouvel alphabet s’est facilement adapté à l’hébreu. Ainsi, quand dans le nouveau royaume d’Israël il s’avéra nécessaire de

savoir écrire, ce système alphabétique fut adopté. Cela a permis le développement de l’alphabétisation, qui est cependant resté limité pendant plusieurs générations.

L’écriture et la lecture commencèrent en Israël au temps du roi Salomon, vers 950 av. J.-C. Les principaux supports d’écriture étaient des morceaux de poterie brisée, des tablettes de pierre et des feuilles de papyrus. Les textes plus longs étaient écrits sur des rouleaux faits de feuilles de papyrus cousues. Comme le papyrus ne dure pas, aucun document écrit sur ce support du temps de Salomon n’a été conservé. En fait, les archéologues n’ont trouvé aucune preuve tangible d’usage de l’écriture durant cette période. Ainsi, nous ne savons pas quels textes bibliques étaient fixés par écrit du temps de Salomon, probablement seulement quelques parties des livres de la Genèse et de l’Exode. Il y avait évidemment, en Israël, un besoin de fixer par écrit les principales règles juridiques, ainsi que les coutumes et les règlements les plus importants de la culture. De même, les archives du passé, telles que les récits des ancêtres qui avaient existé sous forme orale pendant des siècles, pourraient avoir été écrites en ce temps-là.

Les scribes étaient activement employés aussi bien à Samarie, capitale du puissant et prospère royaume du Nord, qu’à Jérusalem, capitale du petit royaume du Sud. Leur tâche était d’enregistrer les inventaires des biens, les listes des gens endettés ou les collections de paroles de sagesse, ou encore des écrits plus longs comme les documents légaux. Dans le livre des Proverbes, nous lisons que les scribes du roi Ézékias ont ajouté un certain nombre de proverbes aux recueils existants. Les scribes étaient également incités à fixer par écrit les récits contant les faits héroïques des ancêtres.

Dialogue– Savons-nous quels textes bibliques ont été écrits au royaume du Nord ou au royaume du Sud ?- Non, mais nous connaissons un événement très important dans l’histoire du texte biblique et qui a eu lieu pendant le règne de Josias, roi de Juda.- Lequel ?- Selon le deuxième livre des Rois, des prêtres qui faisaient des réparations dans le temple ont découvert un rouleau appelé le livre de la Loi.- Savons-nous de quoi il s’agit ?- Le texte biblique ne nous dit pas grand-chose de son contenu. Plusieurs biblistes soutiennent qu’il s’agit en grande partie du livre du Deutéronome de notre Bible actuelle.- Pourquoi le Deutéronome est-il important ?- Pendant des siècles, le peuple d’Israël avaient fait des sacrifices aussi bien à Yahvé qu’à d’autres dieux, dans de nombreux lieux de culte dans tout le pays. Le Deutéronome exigeait que les sacrifices fussent accomplis uniquement « dans le lieu que le Seigneur aura choisi pour y manifester sa présence ». (Deutéronome 12.11)- Jérusalem ?- Juste ! La plupart des biblistes admettent que le Deutéronome, les livres de Josué et des Juges, ainsi que ceux de Samuel et des Rois, ont été composés par des scribes à Jérusalem durant le règne de Josias, puisque ces livres reflètent la même pensée théologique. Pour cette raison, ces livres ont été appelés deutéronomistes.- Mais les biblistes ne sont pas tous d’avis que les livres deutéronomistes ont été composés par les scribes à la cour de Josias.- Non, certains attribuent ces différents livres à un seul auteur.

Quand les élites du peuple de Juda ont été déportées à Babylone au début du 6e siècle av. J.-C., elles

ont probablement emporté de nombreux rouleaux. Nous ne savons pas exactement quels rouleaux c’étaient ni ce qu’ils contenaient, mais le livre de la Loi (Deutéronome) devait s’y trouver. À Babylone, les Juifs n’ont pas construit de temple, et ils ne sacrifiaient pas au Seigneur. L’étude et la récitation des Saintes Écritures sont alors devenues un devoir religieux essentiel, une sorte de substitut au culte sacrificiel, et Babylone est devenue un centre important de production de livres sacrés.

Quelques nouveaux textes, dont le Lévitique, ont été rassemblés et compilés, puis ajoutés aux recueils existants de lois et de traditions. Les scribes de la caste sacerdotale vivant à Babylone ont probablement donné sa forme finale à la Torah, les cinq Livres de Moïse. Le matériau deutéronomiste a aussi été travaillé à Babylone jusqu’à la mort en exil du dernier roi de Juda vers le début du 6e siècle av. J.-C. Des écrits venant de sources prophétiques anonymes différentes sont également apparus pendant l’exil. Certains d’entre eux ont probablement été intégrés au livre d’Ésaïe. Le prophète Ézékiel vivait et prophétisait à Babylone.

Une situation nouvelle est advenue quand l’Empire babylonien est tombé aux mains des Perses et des Mèdes. Les Perses ont permis à tous les peuples sous leur domination d’organiser leur vie publique en accord avec leurs propres lois et coutumes. L’ancien royaume de Juda devint Yehud, une province de l’Empire perse où les Juifs étaient autorisés à vivre selon les lois de leurs livres sacrés. Pour les Juifs en exil à Babylone, il était clair que les cinq livres attribués à Moïse, la Torah, devaient servir de loi fondamentale. Ces livres sont considérés par le peuple juif comme inspirés de Dieu et sont, pour cette raison, porteurs d’une autorité divine. Les livres de la Torah formèrent le premier canon de l’Écriture pour les Juifs. Comme telle, la Torah était la référence pour les autres livres et la norme pour les évaluer.

Le canon de l’Ancien Testament

Entre 539 et 440 av. J.-C., plusieurs groupes importants d’exilés, dont beaucoup de prêtres, sont retournés de Babylone au pays d’Israël. Le prêtre et scribe Esdras, une figure importante dans la communauté juive babylonienne, revint avec un groupe en 458 av. J.-C. Dans la province de Yehud, il a joué un rôle important en enseignant que la Loi faisait autorité dans tous les domaines de la vie. Le pouvoir de la dynastie royale de la lignée de David ne fut pas restauré après l’exil, mais le grand prêtre à Jérusalem devint de plus en plus l’autorité centrale dans le pays.

Après sa reconstruction en 516 av. J.-C. le temple est devenu le centre religieux du pays. Certains livres ont été placés dans une salle spéciale et traités comme des objets sacrés. Nous ne savons pas exactement quels livres, hormis la Torah, étaient considérés comme sacrés en ce temps-là. Parmi d’autres livres déjà existants il y avait les livres historiques deutéronomistes et un certain nombre de livres prophétiques.

C’est probablement autour de 200 av. J.-C., qu’il y a eu un accord général sur la composition du canon des livres prophétiques. Il était constitué des livres de Josué, des Juges, de Samuel et des Rois, des grands prophètes et des douze petits prophètes. Ce dernier groupe contenait également des prophéties de quelques prophètes comme Aggée et Zacharie, qui ont vécu après l’exil babylonien. Selon la croyance juive, la prophétie a cessé en Israël après ces prophètes et la liste des livres prophétiques est close.

Dialogue– Certains livres de la Bible hébraïque contiennent des éléments prophétiques, mais ne sont pasclassés dans les livres prophétiques juifs de l’Ancien Testament.– À quels livres pensez-vous ?- Deux bons exemples sont le livre des Psaumes et le livre de Daniel. Le Nouveau Testament cite quelques psaumes, comme les Psaumes 2 et 110, comme des prophéties sur le Christ.- Oui, c’est vrai. Le judaïsme antérieur au christianisme voyait également des éléments prophétiques dans les mêmes livres. Le caractère d’écriture sainte a été reconnu assez tôt au livre des Psaumes, mais il n’était pas à l’origine un livre de prophéties.- Non, il servait d’abord de recueil de cantiques pour les cérémonies du temple. Cependant, quelques psaumes ont été, plus tard, interprétés comme des prophéties.- Et à propos du livre de Daniel ?- Daniel est différent des anciens prophètes. Il interprète des rêves et des prophéties antérieures, mais ne transmet pas directement la parole du Seigneur comme Amos ou Ésaïe.

L’étude et l’interprétation des livres sacrés ont inspiré l’écriture de nouveaux livres, qui pour certains ont été inclus dans le troisième canon de la BH appelé les Écrits. Ces livres dépendent du canon de la Loi et des prophètes. L’étude des livres des pères (la Loi et les prophètes) était devenue pour le peuple juif un devoir sacré durant la période du second temple.

La pratique de la lecture et de l’écriture était répandue dans les classes supérieures. De nouveaux genres littéraires sont apparus, y compris les littératures apocalyptique et de sagesse. Au temps de Jésus, plus d’une centaine de ces livres religieux existaient, mais très peu étaient inclus dans la BH.

Certains de ces écrits tardifs sont dits pseudépigraphes : cela signifie qu’ils paraissent sous le nom d’une ancienne personnalité renommée. L’auteur utilisait ce nom célèbre, probablement parce qu’il estimait écrire dans le même esprit que les prophètes d’antan. La plupart des biblistes considèrent que certains livres du troisième canon sont pseudépigraphiques.

Le canon complet de la BH était déjà probablement fixé avant la destruction du temple de Jérusalem en 70 ap. J.-C. Certains des responsables juifs étaient venus à Jamnia, ou Yavné, peu avant la fin de la guerre contre Rome. Il y avait dans cette ville une académie pour l’étude de la Torah. Après la guerre, le Sanhédrin s’y réunissait pour décider des choses importantes pour la nation. Un des sujets de discussion était de déterminer les livres à considérer comme sacrés ou, en d’autres termes, les livres qui appartenaient au canon pour le peuple juif. Finalement, les rabbins n’ont ajouté aucun livre nouveau et n’ont accepté d’exclure aucun livre douteux. À la fin de leur discussion le canon qu’ils possédaient était le même que celui avec lequel ils avaient commencé.

Ordre de l’Ancien Testament

Traditionnellement la Bible hébraïque se compose de trois parties. La première est constituée des cinq livres de Moïse, appelés le Pentateuque ou en hébreu la Torah. La seconde partie se nomme les Prophètes : cette partie se subdivise en deux sections ; la première contient 6 récits historiques, que la tradition juive appelle les Premiers Prophètes ; la seconde consiste en 15 livres portant le nom des hommes qui les auraient écrits ou qui en auraient délivré le message. Cette section est appelée les Derniers Prophètes. Les livres d’Ésaïe, Jérémie et Ézékiel sont les plus longs et sont, pour cette raison, appelés les Grands Prophètes. Les 12 autres sont parfois regroupés et appelés les Petits Prophètes car ils sont courts.

La troisième partie de la BH est connue sous le nom d’Écrits. Elle comprend tous les autres livres. Le plus long est le livre des Psaumes, dont le nom était parfois utilisé pour désigner l’ensemble des Écrits. Parmi les Écrits, nous trouvons les livres historiques des Chroniques et celui de Daniel. Dans la plupart des traductions bibliques, la table des matières mentionne 39 livres. Cependant, dans

certains cas, les divisions entre les livres sont artificielles. Les deux livres de Samuel ne forment qu’un seul écrit, comme ceux des Rois, des Chroniques et probablement comme les deux livres d’Esdras et de Néhémie.

Dans la ville égyptienne d’Alexandrie, vers le début du 3e siècle av. J.-C., des biblistes juifs ont traduit l’AT en grec. Cette traduction s’appelle la Septante. En plus des livres de la BH, elle contient des livres supplémentaires non retenus dans le canon juif. Ces livres sont appelés deutérocanoniques ou encore apocryphes. Pour la première Église de langue grecque, la Septante était le texte officiel. Cela signifie que l’Ancien Testament de l’Église comprenait ces livres supplémentaires.

La mise au point du texte de l’Ancien Testament

Nous avons vu que le canon de la BH était déjà fixé vers la fin du premier siècle ap. J.-C. Cependant, le texte lui-même était loin d’être uniforme. Des centaines de rouleaux contenaient des livres bibliques avec des écritures, des orthographes et même des styles rédactionnels différents. Il n’y avait pas de texte unique et uniforme de la BH en usage dans les communautés juives, que ce soit en Palestine ou ailleurs.

Les spécialistes en hébreu biblique n’ont guère pris conscience de ces variations textuelles, jusqu’à la découverte en 1947 d’environ 800 rouleaux dans les grottes de Qumrân près de la mer Morte. Ces rouleaux appartenaient à une communauté de Juifs très religieux – parmi eux se trouvaient de nombreux scribes –, qui avaient quitté Jérusalem vers 150 av. J.-C., et s’étaient installés dans le désert de Juda pour y vivre en communauté. Ils avaient emporté de Jérusalem un grand nombre de rouleaux. Les scribes ont fait plusieurs copies de ces rouleaux et ont également rédigé de nouveaux livres, comme des commentaires bibliques et des ouvrages exprimant leur théologie et leur style de vie. 190 de ces 800 rouleaux contenaient des livres bibliques. Pour la plupart, seuls des fragments ont été récupérés, mais un rouleau contient le livre entier d’Ésaïe. Les seuls livres bibliques manquants sont Esther et Néhémie. Les livres des Psaumes, Deutéronome et Ésaïe sont manifestement importants pour la communauté de Qumrân, car plusieurs copies de ces livres ont été retrouvées.

Les écrits israélites les plus anciens utilisaient l’alphabet canaanite ou phénicien. Douze rouleaux bibliques trouvés à Qumrân sont écrits avec cet alphabet, également appelé paléohébraïque. Pendant leur captivité à Babylone, des scribes juifs s’étaient mis à utiliser l’alphabet carré araméen. Une forme de l’alphabet carré est encore en usage dans les bibles hébraïques imprimées aujourd’hui.

Dialogue à Qumrân− Ah, voici le scriptorium de Qumrân− Qu’est-ce qu’un scriptorium ?− C’est un endroit où les scribes copiaient des textes bibliques.− Comment pouvons-nous être sûrs que c’était un scriptorium ?− Les archéologues ont trouvé des encriers dans cette salle.− Oui, cela signifierait qu’ils étaient utilisés pour écrire.− La grotte 4 se trouve ici ; on y a trouvé beaucoup de rouleaux. Ce n’était pas une bibliothèque au sens propre mais une genizah, un lieu où l’on entreposait les vieux rouleaux inutilisables.− Ils ont donc trouvé plusieurs livres bibliques ici ?− Oui.− Quel matériau les scribes de Qumrân utilisaient-ils pour écrire ?− La plupart des rouleaux était faits de peau d’animaux. Un rouleau était de cuivre fin martelé. Quelques documents étaient écrits sur papyrus.− Est-il juste de penser qu’aucun codex n’a été trouvé ici ?− C’est exact ! Le codex est un livré relié avec des feuilles écrites des deux côtés.− Donc un codex contenait beaucoup plus de texte qu’un rouleau.− Exact !− Quand est-ce que les codex furent utilisés pour la première fois ?− Les chrétiens commencèrent à utiliser le codex au 2e siècle, parce qu’ils voulaient faire tenir la totalité du texte sacré en un seul volume.− Je vois. Les copistes juifs n’ont commencé à utiliser le codex qu’au 8e siècle. De toute façon, il est clair qu’on n’a pas trouvé de codex ici.− Pourquoi les membres de la communauté cachaient-ils leurs rouleaux dans des grottes comme cette grotte 11 ?− Ils avaient enlevé leurs livres du lieu de leur installation et les avaient cachés dans des grottes, probablement pour les sauver de la destruction. De fait, les bâtiments de la communauté ont été brûlés en 68 ap. J.-C. par les Romains pendant la révolte juive contre Rome, mais les rouleaux ont été sauvés.

Interview− Dans la littérature il est souvent fait référence à la bibliothèque de Qumrân. Est-ce que c’est une description fiable ?− Dr Pfann: L’usage du terme la bibliothèque de Qumrân est un peu simpliste. Cette expression a été employée durant les premières décennies après la découverte des rouleaux comme si tout était relié, sans tenir compte de la grotte de provenance. Comme s’il y avait eu une grande masse de manuscrits appartenant autrefois à une seule communauté. Cependant, ce que nous avons trouvé maintenant ne correspond pas à une bibliothèque unique. Aujourd’hui nous devrions parler de bibliothèques trouvées dans les falaises, de bibliothèques cachées. Mais ces bibliothèques n’étaient pas laissées là exprès pour que les gens puissent s’y rendre pour lire. Quand les communautés ont été attaquées ou persécutées, elles ont caché ces bibliothèques du mieux possible avec l’intention de venir les récupérer.− Pouvez-vous donner un exemple de ces grottes ?− Dr Pfann: Il y a plusieurs grottes dans ces falaises qui reflètent les préoccupations sacerdotales de deux communautés distinctes. Par exemple, la première grotte est la bibliothèque d’un groupe sacerdotal essénien. Elle contient les éléments-clés et les livres interprétatifs de leur propre communauté. Elle comprend également des œuvres liturgiques : ce qui renforce la probabilité que ce soit une bibliothèque sacerdotale. Nous avons un cas similaire mais avec une doctrine totalement différente dans la grotte 11, plus récente, et qui date de la révolte de 66 à 70. Ici nous avons divers livres pseudépigraphiques. La Torah est encore au centre, mais il y a désormais une autre forme de doctrine. Ici nous avons les indications claires d’une communauté sacerdotale mais avec une vision d’un nouveau temple pur. Cela ne semble pas être lié du tout à l’autre bibliothèque.

Les études de textes des livres bibliques dans les rouleaux de Qumrân montrent qu’au temps de Jésus il n’existait pas de texte unique et reconnu par tous pour la BH. Au contraire, nous devons parler de familles de textes. Les scribes, comme ceux de Qumrân, copiaient à la main à partir d’un texte-mère, et nous pouvons parler des copies comme des fils ou filles de ce texte-mère. Un groupe de manuscrits provenant d’un manuscrit particulier est appelé une famille de textes ou une tradition textuelle. Par exemple, le texte hébraïque, à partir duquel la traduction en grec de la Septante a été faite, était d’une famille différente du texte hébraïque utilisé pendant des siècles par la communauté juive en Israël et à Babylone. Un manuscrit pouvait être abîmé ou contenir des modifications introduites, intentionnellement ou par erreur, dans la copie que le scribe en avait faite. Dans ce cas, les copies

suivantes faites à partir de ce manuscrit modifié reproduisaient les mêmes modifications.

Erreurs de scribe

Dans un monde sans imprimerie ni photocopie, toute copie de documents se faisait à la main. Si un rouleau était déchiré ou abîmé, les scribes devaient en faire une nouvelle copie, lettre par lettre. Le travail d’un scribe était fatigant et astreignant. Le dos et les yeux souffraient. Il était facile de commettre des erreurs, et il n’est pas surprenant qu’il n’y ait pas deux manuscrits absolument identiques.

Dans les textes hébraïques le type d’erreur de copie le plus courant est la confusion de lettres qui se ressemblent. Cela peut arriver dans l’alphabet hébraïque ancien pour les lettres heh et beth, ou heh et yod.

C’est encore plus fréquent dans l’alphabet carré. Les lettres les plus souvent confondues étaient bethkaf, hehheth, dalethresh, vavyod, hehtav, ayintsadeh. La confusion la plus fréquente est celle des lettres yod et vav dans les mots signifiant il et elle. Un petit changement de longueur dans la lettre intermédiaire transforme il en elle et inversement.

Une autre erreur était introduite quand le scribe permutait deux lettres ou plus dans un mot. Par exemple, en Ésaïe 32.19 on lit dans le texte massorétique ha´ir (la ville). Mais dans un rouleau d’Ésaïe à Qumrân on lit haya´ar (la forêt).

Le troisième type d’erreur peut arriver quand un mot identique ou similaire apparaît deux fois dans un espace court. Parfois l’œil fatigué du scribe saute les mots entre les deux occurrences. Cela s’est produit dans un rouleau de la Mer Morte en Ésaïe 4, versets 5 et 6.

Une fois le canon de la BH établi et le texte fixé vers la fin du premier siècle ap. J.-C., les scribes ne pouvaient plus changer le texte, en aucune manière. Même si les erreurs sont inévitables quand on copie un long texte, les scribes juifs travaillaient avec beaucoup de soin. Les copistes chrétiens reproduisaient la Septante et d’autres traductions de l’AT, mais seuls les Juifs pouvaient copier la BH.

Les familles de scribes et de rabbins de Tibériade jouèrent un rôle important dans ce processus. On les appelle les massorètes, de l’hébreu signifiant transmettre ou léguer. Leur tâche consistait à conserver le texte, non seulement en produisant des copies exactes, mais encore en garantissant une prononciation et une interprétation correctes. Ils le faisaient en ajoutant aux consonnes du texte des signes indiquant des voyelles ou des accents. Ils comptaient également les lettres de chaque copie pour s’assurer qu’ils n’avaient pas omis ou ajouté une lettre. De plus, ils ajoutaient un ensemble de notes appelé massorah. Ces notes étaient principalement des statistiques indiquant les variétés et les fréquences de l’orthographe d’un mot. Ils indiquaient aussi de quelle façon lire le texte écrit.

C’est surtout entre le 8e et le 11e siècle dans la ville de Tibériade que ces indications de voyelles et d’accents ainsi que des notes furent adjointes au texte.

Au 10e siècle, les massorètes produisirent un codex regroupant tous les livres de la BH : ce texte est devenu le texte de référence pour la communauté juive. On l’appelait la couronne, car il couronnait le travail des massorètes. Le codex comprenait 480 feuilles dont 295 ont été conservées. Le codex est connu sous le nom de codex d’Alep pour rappeler qu’il a été longtemps conservé dans la synagogue d’Alep en Syrie ; il est exposé maintenant au musée d’Israël, à Jérusalem.

L’invention de l’imprimerie a changé profondément la diffusion et le traitement des anciens textes bibliques. Plusieurs copies identiques ont pu être produites en un temps très court. Les premières BH furent imprimées au 15e siècle. Les imprimeurs ont choisi un manuscrit du texte massorétique connu sous le nom de texte Ben Haim. Plus tard, ils se sont mis à utiliser le codex de Leningrad, qui était un

texte complet datant de 1009 ap J.-C. Le texte massorétique imprimé est devenu le texte de référence du peuple juif et c’est sur lui que s’appuie la BH publiée par l’Alliance biblique universelle.

Dialogue− Il y a presque 1000 ans d’écart entre l’œuvre effectuée par les massorètes et les rouleaux de la mer Morte. Comment le texte hébraïque a-t-il évolué au cours des siècles ?− Tout d’abord, nous devons nous rappeler qu’il y avait à Qumrân même une grande diversité de traditions textuelles.− Vous voulez dire qu’à cette époque on ne copiait pas encore à partir d’un texte standard ?− Non, pas du tout. Mais une des traditions textuelles les plus importantes à Qumrân était précisément la même que celle du texte massorétique.− Alors dans quelle mesure le texte a-t-il changé ?− Pour bien des livres les textes ont très peu changé. Le texte complet d’Ésaïe à Qumrân, par exemple, diffère seulement par de menus détails du texte massorétique.− C’est formidable. Cela signifie que pendant 1000 ans les copistes ont conservé et transmis le texte avec le plus grand soin.

Les écrits bibliques originaux n’étaient pas divisés en chapitres et versets comme dans nos bibles actuelles.

Les massorètes de Tibériade avaient déjà imaginé une accentuation séparant des versets. Au 13e siècle l’archevêque Langton a divisé la Bible en chapitres. Puis au 16e siècle, Robert Estienne publie une bible complète en latin avec une numérotation en chapitres et versets. Ces divisions seront reprises dans les traductions dans les langues européennes.

Le Nouveau Testament

Le NT que nous connaissons actuellement contient 27 écrits. Ces derniers comprennent : (1) quatre comptes rendus des activités, de l’enseignement, de la mort et de la résurrection de Jésus, (2) une histoire de la diffusion de l’Évangile jusqu’en 62, (3) un écrit apocalyptique, et (4) 21 lettres. Tous ces textes ont été écrits sur une période de 100 ans, peut-être moins, depuis l’an 50 ap. J.-C. En général, nous pouvons dire que le NT a été écrit dans la moitié est de l’Empire romain par des responsables des jeunes Églises.

Les lettres de Paul sont probablement les plus anciens écrits du NT. Nous savons beaucoup de choses sur Paul, qui a écrit des lettres à des Églises ou à des personnes en particulier jusqu’à sa mort à Rome vers 64 ap J.C. Les Églises auxquelles Paul écrivait comptaient de nombreux fidèles capables de lire. Les lettres émanant de Paul et d’autres responsables n’étaient pas traitées comme des textes sacrés, même si elles ont été hautement appréciées, partagées aux alentours et librement copiées. Des copies étaient envoyées aux Églises voisines.

L’e criture d’une lettre

Les lettres constituent une part importante des écrits du NT. Une lettre était généralement faite de trois parties : une salutation initiale, le corps de la lettre et une finale. La lettre débutait par le nom de l’expéditeur, suivi de celui du destinataire, puis d’une salutation spéciale. À titre d’exemple, nous pouvons prendre la lettre à Philémon. D’abord, Paul et Timothée se présentent. Ensuite, ils s’adressent à trois personnes (Philémon, Appia et Archippe) et à l’Église qui se réunit chez Philémon. Dans cette

lettre la salutation est relativement longue.

Le corps de la lettre contient les éléments spécifiques que l’expéditeur veut communiquer.

D’habitude la finale contient une sorte de formule d’adieux et peut-être des salutations personnelles au destinataire de la lettre et à d’autres. Paul donne à Philémon une bénédiction et envoie des salutations nominales de la part de ceux qui l’entourent.

Quelquefois, la finale comprend aussi la recommandation d’une personne au destinataire, il s’agit souvent de la personne qui apportait la lettre.

Les quatre évangiles ont été rédigés séparément, mais certains d’entre eux utilisaient les mêmes sources ou utilisaient l’un des autres évangiles. Les évangiles de Mathieu, Marc et Luc ont beaucoup de choses en commun dans leur structure, leur formulation et leur théologie. Cela permet de les étudier en parallèle. Pour cette raison, ces trois écrits sont appelés évangiles « synoptiques », c’est-à-dire qu’on peut les examiner ensemble.

Contrairement aux écrits de l’AT, les documents du NT étaient au début copiés en de nombreux exemplaires par des non-professionnels. En raison de la diffusion rapide du christianisme le besoin en manuscrits augmentait, car chaque Église locale souhaitait posséder ses propres copies. La persécution des chrétiens par les Romains avait souvent pour conséquence la destruction massive des livres ; cela créait en retour un besoin de copies plus nombreuses.

Tout cela conduisait à une grande diversité de textes du NT. Pour certains extraits du NT on dénombre actuellement plus de 5000 manuscrits. Les textes peuvent varier largement d’un manuscrit à l’autre. Aucune tradition manuscrite unique n’est utilisée comme texte de référence du NT grec, comme le texte massorétique l’est pour la BH. Il faut que les spécialistes du NT comparent les nombreux manuscrits existants pour chacun des 27 livres et décident pour chaque verset ou phrase le texte qui reflète probablement l’original. Le résultat de cette reconstitution est parfois appelé texte critique. Le texte critique que nous utilisons actuellement est celui de Nestlé et Aland. Ce même texte est aussi imprimé dans le NT grec des Sociétés bibliques. Puisque qu’il y a sélection entre les variantes des différentes versions, le texte grec du NT est également appelé texte éclectique, du mot signifiant choisir.

Manuscrits grecs sans espaces

Avant le 9e siècle tous les manuscrits grecs étaient écrits en lettres capitales, ou majuscules. Contrairement aux manuscrits hébraïques qui nous sont parvenus, les manuscrits grecs ne comportaient pas d’espaces entre les mots. Les biblistes doivent déterminer où les mots doivent être divisés. Ensuite une fois les espaces placés, les majuscules sont changées en minuscules, les accents ajoutés, ce qui donne le texte du NT qui nous est familier. Après le 9e siècle, les manuscrits ont été en général écrits en minuscules.

Le plus ancien fragment manuscrit d’un texte du NT est connu sous le nom de papyrus 52 ou P52: il contient environ 5 versets de l’évangile de Jean chap.18. Selon les spécialistes P52 aurait été écrit vers le début du second siècle. Le plus ancien manuscrit d’un large extrait du NT, daté de l’an 200, est aussi un papyrus, le P46. Il contient tout ou partie de la lettre aux Hébreux et 8 lettres attribuées à Paul.

Les chrétiens des premiers siècles de l’Église produisaient un grand nombre d’écrits. La plupart, comme les évangiles de Judas et de Thomas, n’ont jamais été inclus dans le canon du NT. Par ailleurs, les premières générations de l’histoire de l’Église n’acceptaient pas certains écrits du NT actuel.

Certains livres, comme 2 Pierre ou l’Apocalypse, ont été reconnus par l’Église plus de 300 ans ap. J.-C. C’est seulement vers la fin du 4e siècle que les conciles locaux des Églises ont commencé à établir la liste de 27 livres constituant le canon de la foi chrétienne.

Plusieurs manuscrits du NT méritent une attention spéciale. Le codex Sinaïticus date du 4e siècle. Dans sa forme originale, il contient tout le NT en grec, 2 livres apocryphes et tout l’AT en grec. La production d’un codex de cette taille était un projet d’envergure. La préparation des 730 feuilles de parchemin nécessitait les peaux de 365 grands animaux. Quatre scribes professionnels copiaient des textes provenant de sources différentes, comparaient leurs copies et ensuite se corrigeaient mutuellement. Il y avait à Alexandrie et à Césarée des centres chrétiens pour la copie des manuscrits, mais nous ne savons pas où le Sinaïticus a été élaboré. Ce codex a été découvert par le savant allemand von Tischendorf dans la bibliothèque du monastère Sainte Catherine au pied du mont Sinaï.

Dialogue− Alors, le canon du NT n’était pas vraiment fixé jusqu’au 4e siècle ?− C’est juste. Nous le savons d’après plusieurs sources anciennes, et le codex Sinaïticus le confirme. Mais ce codex nous apprend aussi quelque chose d’important.− Qu’est-ce qu’il nous apprend ?− Il est clair que les scribes se sentaient libres de modifier le texte.− Modifier dans quel sens ?− Par exemple, nous savons que quelques versets ont été ajoutés lors de l’élaboration de ce codex.− Pouvez-vous me donner un exemple ?− Bien sûr ! Le dernier verset de l’évangile de Jean apparaît pour la première fois dans ce manuscrit. Les manuscrits antérieurs de Jean se terminaient avant ce verset.

Le codex Vaticanus date aussi du 4e siècle. Il est aussi en grec et à l’origine contenait toute la Bible, mais quelques pages manquent dans chaque Testament.

Le codex grec Alexandrinus date du 5e siècle. Il contient la Bible entière avec quelques pages manquantes. L’Alexandrinus présente un texte qui était largement utilisé dans l’Empire byzantin, et est également appelé texte byzantinou texte ecclésiastique. Ce fut le premier texte utilisé dans les premiers NT grecs imprimés et il a obtenu le statut de texte normatif ou textus receptus.

Le NT a été imprimé en grec pour la première fois à Bâle en 1516. L’érudit hollandais Érasme avait préparé ce texte grec à partir des manuscrits grecs dont il disposait. Ce NT en grec accompagnait une nouvelle traduction latine d’Érasme. Érasme était pressé de satisfaire aux délais imposés par l’éditeur, et son texte grec n’était pas pensé comme une édition scientifique.

Comme il ne pouvait pas trouver un manuscrit grec contenant les derniers versets de l’Apocalypse, il a donné sa propre traduction en grec, à partir du latin. D’où une erreur en Apocalypse 22.19 : quand le texte devrait être « Et si quelqu’un enlève quelque chose des paroles prophétiques de ce livre, Dieu lui enlèvera sa part des fruits de l’arbre de vie », Érasme écrivit : « Dieu enlèvera la part de cette personne au livre de vie ». Cette erreur est restée jusqu’à maintenant dans certaines traductions.

Cre dits et droits d’auteur

Réalisé par l’Alliance biblique universelle

Texte

Krijn van der Jagt

Ray Pritz

Prise de vues et montage

Jan Karnis

Tino Qahoush

Simon Karnis

Narrateurs

Danielle Jeanne

Pierre-Philippe Deveaux

Gérard Rouzier

Matthieu Arnera

Samuel Olivier

Conseillers

Marijke de Lang

Lénart de Regt

Christo Van der Merwe

Simon Wong

Conseiller technique

Christian Bonnet

Conseiller

Krijn van der Jagt

Musique

Michael Moricz/

Nazareth Village

Scribes

Zechariah ben Moshe

Stephen Pfann

Réalisateur

Ray Pritz

Remerciements pour l’autorisation de filmer :

Cité de David, Jérusalem

Musée égyptien du Caïre

Musée national d’Iran

Direction de la Nature et des Parcs, Israël

Musée de la civilisation romaine

Musée national de Beyrouth

Nazareth Village

Parc naturel biblique de Neot Kedumim

Congrégation Netivyah, Jérusalem

Ralli Museum, Césarée

Musée des pays de la Bible, Jérusalem

La Tour de David, musée d’histoire de Jérusalem

Le musée d’Israël et le sanctuaire du Livre, Jérusalem

Maquette du second temple de Jérusalem, musée d’histoire de Jérusalem

The University of the Holy Land

Cartes reproduites avec l’aimable autorisation de la Société biblique danoise

Version originale en anglais © Alliance biblique universelle, 2004

Version française © Alliance biblique universelle, 2018