PARTIE 7 – Les religions du Proche-Orient aux temps bibliques

Table des matières et Crédits et droit d’auteur

Les divinités …………………………………………………………………………………… …………………………. 1

Cosmologie ……………………………………………………………………………………………………………….. . 2

Achéra ……………………………………………………………………………………………………………….. …….. 4

Baal ……………………………………………………………………………………………………………….. …………. 5

Le roi Josias ……………………………………………………………………………………………………………….. 6

La purification du Temple …………………………………………………………………………………… …… 6

La destruction des hauts lieux …………………………………………………………………………………… 6

L’abolition des sacrifices d’enfants ………………………………………………………. …………………… 6

Les temples et les palais …………………………………………………………………………………… …………. 7

Les sacrifices (zèvach…………………………………………………………………………………… ……….. 9

La construction du tabernacle …………………………………………………………………………………….. 10

Le lieu saint ………………………………………………………………………………………………………….. 11

L’arche d’alliance ………………………………………………………………………………………………….. 12

Les autels et les sacrifices ………………………………………………………………………………………. 12

La tenue vestimentaire du grand prêtre …………………………………………………………………….. 13

Crédits et droits d’auteur ……………………………………………………………………………………………. 14

Narrateur homme

Narrateur femme

Ray Pritz

Krijn Van de Jagt

Claire Pfann

Les divinités

Le monde dans lequel vivaient les peuples de l’Ancien Testament, que les spécialistes appellent le Proche-Orient antique, était gouverné par des centaines de divinités. L’Empire babylonien, par exemple, comptait plus de 2000 dieux. On croyait que chaque divinité avait le contrôle des phénomènes naturels, de certains arts ou métiers, d’objets, ou encore d’espèces végétales ou animales. Ces dieux n’avaient pas tous le même rang : certains occupaient une position plus élevée dans la hiérarchie des dieux, certains étaient plus puissants ou plus fourbes que d’autres. Par exemple, le dieu de l’émondoir était moins puissant que le dieu du soleil. Sur la célèbre stèle d’Hammourabi, roi de Babylone, nous apercevons, assis sur un

trône, le dieu du soleil Shamash qui donne une loi au roi. Des flammes sortent de son épaule, montrant qu’il est le dieu qui commande au soleil.

Les peuples de l’Antiquité s’imaginaient que les dieux ressemblaient aux hommes : qu’ils étaient seulement beaucoup plus puissants, immortels, plus bienveillants mais aussi plus fourbes, plus impitoyables et plus mauvais que les hommes. L’ensemble des dieux constituait un groupe à part. Les gens croyaient au pouvoir terrifiant des dieux. Ils craignaient ces êtres imprévisibles et capricieux. Les dieux pouvaient leur attirer des calamités, à n’importe quel moment.

Les divinités étaient représentées par différents symboles et sous diverses formes. Shamash, dieu du soleil est parfois représenté par le disque solaire et non sous sa forme humaine. Sur une stèle qui commémore la victoire d’un roi assyrien tenant attaché son ennemi par une lanière passée dans le nez, se trouvent plusieurs dieux puissants, protecteurs du roi et représentés par leurs symboles. Le dieu du soleil y est représenté par le disque solaire, le dieu de la lune par le croissant de la nouvelle lune et le dieu des tempêtes chevauche un taureau.

Les dieux étaient représentés sous forme humaine, animale, ou à la fois humaine et animale. La déesse mère Ishtar est représentée sous la forme d’une femme, d’un lion ou d’un animal féroce ; elle peut même être représentée par une étoile, car Ishtar était assimilée à la planète Vénus que les peuples antiques prenaient pour une étoile. Le dieu protecteur de Babylone, Mardouk, est représenté sous les traits d’un homme, ou parfois d’une féroce créature mythique.

Le dieu égyptien Horus est représenté par un homme à tête de faucon. Le dieu cananéen El est représenté par un homme portant des cornes sur la tête.

Cosmologie

Dans l’Antiquité, les peuples du Proche-Orient partageaient la même vision du monde où vivent tous les êtres humains. Ils avaient leurs propres croyances concernant la vie humaine et leurs propres représentations du monde où ils vivaient. Ils partageaient ces croyances avec les peuplades environnantes. C’est la raison pour laquelle on vénérait les mêmes dieux, dont la représentation, la fonction et le nom variaient selon les régions. Par exemple, dans la plupart des civilisations antiques, un seul dieu représentait le soleil même s’il avait plusieurs noms.

Selon la cosmologie antique, le monde était constitué de trois niveaux : la terre, le ciel et le monde des morts sous la terre.

La terre était l’endroit où habitaient les êtres vivants. Le dieu créateur l’avait sortie des eaux. On l’imaginait comme une masse de terre ou un disque dans les eaux. Elle était protégée des eaux du ciel par une voûte céleste.

Le ciel était le domaine des dieux. On pensait qu’ils habitaient au-dessus du ciel, avec les étoiles, la lune et le soleil et que les nombreuses étoiles n’étaient pas de simples lumières dans le ciel mais qu’elles reflétaient l’image des dieux. Le lieu où se trouvaient les morts, qu’on appelait aussi les enfers, était gouverné par ses propres dieux.

La puissance divine associée au soleil lui permettait de soutenir le monde, de maintenir l’ordre et la justice. Les gens croyaient que le soleil entrait dans le séjour des morts à l’ouest

au crépuscule et qu’il traversait ce lieu très bas durant la nuit. Au matin, le soleil quittait le séjour des morts et continuait son voyage dans le ciel tout au long de la journée.

Selon les représentations qu’en faisaient les Égyptiens, le soleil se déplaçait sur une barque. Son voyage nocturne à travers le séjour des morts était dangereux, semé d’embûches. Chaque matin, le lever du soleil symbolisait la victoire de la lumière sur les ténèbres et la mort. Dans l’Antiquité, les Égyptiens croyaient qu’à sa mort, le pharaon entrait dans le séjour des morts et se joignait au dieu soleil. Ainsi, le pharaon aussi parvenait à vaincre la mort et prenait place parmi les dieux de lumière éternels. Toutefois, cela n’était possible que si l’on conservait son corps intact. C’est pour cette raison que le pharaon se faisait bâtir une pyramide. Elle était destinée à abriter le corps du roi défunt et servait d’échelle pour que son âme puisse quitter le séjour des morts et s’élever comme le soleil jusqu’au ciel.

Les Égyptiens ont d’abord pensé que seuls les rois pouvaient devenir immortels et rejoindre le soleil. Plus tard, l’idée s’est répandue que les gens ordinaires, ceux du peuple avaient aussi accès au ciel. On peut voir sur certains sarcophages des scènes représentant le rituel de la pesée des âmes dans le séjour des morts. Les âmes trop lourdes étaient jetées en pâture à des monstres ; en revanche, celles qui passaient avec succès l’épreuve du jugement final montaient au ciel.

Dans l’Antiquité, les peuples sémites pensaient que le séjour des morts était la destination ultime de tous les hommes, bons ou méchants. Cette croyance existait aussi en Israël comme le montrent de nombreux passages de l’Ancien Testament. Le séjour des morts y est appelé « shéol ». C’était un endroit souterrain sombre et inconfortable, où dormaient les morts.

Pendant le jour, le dieu soleil qui voyageait dans le ciel, voyait ce que les gens faisaient. La nuit, tandis qu’il traversait le séjour des morts, il réunissait en conseil les ancêtres décédés et leur racontait ce qu’il avait vu. Ce conseil décidait du châtiment à infliger aux méchants. Le dieu soleil se servait des organes internes de moutons et de boucs, en particulier du foie, pour révéler les décisions prises pour corriger et punir les méchants. Dans tout le Proche-Orient, l’examen du foie d’un animal sacrifié était très répandu : cela permettait de découvrir l’avenir et de prendre les mesures nécessaires pour se protéger du malheur.

On a retrouvé de ces représentations de foies dans tous les temples antiques mis au jour dans cette région.

De nombreux peuples adoraient le dieu de la lune. Ils observaient comment la lune croissait, et de nouvelle lune devenait pleine lune. La lune est devenue un symbole de vie, de croissance et de fécondité. Ces peuples pensaient que le dieu lune possédait le secret du renouveau de la vie. Ils croyaient aussi que chaque mois pendant les trois jours où elle disparaissait, la lune restait dans le séjour des morts. L’apparition de la nouvelle lune était un événement, une fête au cours de laquelle on offrait des sacrifices au dieu lune ainsi qu’aux ancêtres.

Il faut comprendre que la Bible hébraïque témoigne de la religion officielle de Yahvé. Elle met en valeur le yahvisme et dénigre le culte rendu à d’autres dieux. En condamnant certaines pratiques populaires, la Bible nous apprend justement comment les gens se comportaient. Les rédacteurs bibliques accusent souvent Israël de rendre un culte à « l’armée des cieux », c’est-à-dire aux nombreuses divinités qui, selon les croyances de l’époque, peuplaient le ciel. La Bible en cite un grand nombre. Le culte des ancêtres morts faisait également partie des pratiques religieuses populaires en Israël.

Achéra

D’après le Livre des Juges, l’ange de l’Éternel ordonna à Gédéon de détruire l’autel consacré à Baal qui se trouvait dans la cour de la maison de son père et d’abattre l’Achéra qui était à côté. L’Achéra était un poteau de bois ayant probablement la forme d’un tronc d’arbre. On lui attribuait le pouvoir d’accroître la fécondité et on l’utilisait aussi pour soigner les maladies. La Bible mentionne cette idole à plusieurs reprises. L’Achéra se dressait à côté d’un autel, parfois même à côté d’autels dédiés au Dieu d’Israël. Le roi Josias a même enlevé un poteau d’Achéra qui se trouvait dans le Temple de Jérusalem.

Le mot « Achéra » se réfère aussi à la reine Achéra, épouse de El, dieu cananéen. À Khirbet-el-Qom en plein cœur du territoire de Juda, on a trouvé une inscription comportant le nom d’Achéra, qui datait du 8e siècle avant J-C. On pouvait y lire « Que Yahvé bénisse Uriyahu, car il l’a délivré de ses ennemis grâce à son Achéra ».

Conversation

Selon certains spécialistes, il se trouvait autrefois des gens pour croire qu’Achéra était l’épouse de Yahvé.

Avons-nous des éléments qui nous permettent d’affirmer qu’il aurait pu exister un lien entre Achéra et Yahvé ?

Selon moi, il n’existe aucune preuve tangible d’un tel lien. Un endroit comme celui-ci nous dit que sous la monarchie, les Israélites adoraient divers dieux et déesses, y compris Baal et Achéra.

Nous le savions déjà, grâce à la Bible. À plusieurs reprises, les prophètes ont condamné le peuple d’Israël pour cette raison précise.

C’est exact. De plus, d’autres inscriptions découvertes à Kuntillet Ajrud, dans le nord du Sinaï, renforcent cette idée.

Ah oui, il s’agit d’un caravansérail pour les chameaux.

Tout à fait. C’était un lieu de repos pour les voyageurs, situé au carrefour de pistes menant, à travers le désert, à Gaza et au port d’Eilat. Il comprenait certainement un centre religieux où les voyageurs venaient prier et apporter des offrandes à leurs dieux.

Est-ce que les archéologues ont trouvé d’autres inscriptions ?

Oui, ils ont découvert des inscriptions portant les noms de Baal et El, ainsi que la représentation d’une silhouette féminine qui pourrait être celle de la déesse Achéra.

Cependant, certains spécialistes pensent que le nom d’Achéra ne se réfère pas à la déesse elle-même.

Il pourrait s’agir du symbole d’Achéra. De toute façon, nous croyons que le culte d’Achéra occupait une place importante chez les Israélites des temps bibliques.

Baal

Le roi d’Israël, Achab a bâti un temple de Baal à Samarie, sa capitale. Jézabel, son épouse, qui était une princesse phénicienne, a fortement développé le culte de Baal. Le dieu Baal que Jézabel adorait était probablement le dieu phénicien de Tyr. La Bible mentionne parfois Baals au pluriel, comme s’il en existait plusieurs. En fait, ce pluriel fait référence aux nombreux hauts lieux de culte locaux où l’on adorait Baal, appelé aussi Hadad. Ses adorateurs le considéraient comme un dieu unique et puissant, le roi de tous les dieux. C’était le dieu des tempêtes, de la pluie et du tonnerre, à la fois doux et violent. Ses averses qui fécondaient la terre constituaient la source primordiale de la vie. Baal pouvait être représenté sous la forme humaine d’un guerrier portant des armes meurtrières, ou sous la forme animale d’un taureau adulte ou d’un veau.

Conversation

Ce temple cananéen dédié à Baal, dieu des tempêtes, a été découvert ici, à Hatsor.

Comment sait-on que ce temple était dédié au dieu des tempêtes ?

Les archéologues y ont trouvé une colonne de basalte portant un emblème de ce dieu : quatre rayons à l’intérieur d’un disque solaire.

Est-ce que c’était la seule trace de ce culte ?

Non, on a aussi trouvé plusieurs représentations de taureau, symbole universel du dieu des tempêtes.

Dans les textes religieux antiques, Baal était décrit comme un dieu créateur, le dieu puissant qui a tué le grand monstre marin et délimité l’océan.

Les spécialistes décrivent Baal comme un jeune dieu des tempêtes qui est apparu pendant le deuxième millénaire avant J.-C. et a pris la place de El, le père des dieux, devenant ainsi le dieu principal. Les dieux des tempêtes étaient des dieux mortels : ils mouraient à l’approche de l’hiver et revenaient à la vie au printemps. Les combats héroïques qu’ils livraient chaque année au dieu Môt (symbole de la mort ou de l’hiver), ainsi que leurs victoires, garantissaient la fertilité.

En Canaan, de nombreux peuples de cultures différentes rendaient un culte à Baal. Yahvé, le Dieu guerrier protecteur d’Israël, était différent. Dans le récit de l’Exode, il apparaît comme un dieu du désert et il n’est pas associé aux tempêtes et à la pluie. Lorsque les tribus d’Israël se sont installées dans la région vers 1200 avant J.-C., elles ont été attirées par le dieu des tempêtes des peuples voisins. Dans l’esprit des Israélites, Baal était désormais en compétition avec Yahvé pour le titre de dieu suprême.

Les rédacteurs de la Bible s’opposèrent à cette tendance, parfois en attribuant à Yahvé les mêmes pouvoirs que leurs voisins attribuaient à Baal, parfois en décrivant Yahvé en termes plus spirituels et moins physiques ou anthropomorphiques.

Le roi Josias

Dans la Bible hébraïque le portrait du roi Josias est celui d’un champion de la réforme religieuse. Il a introduit trois changements importants dans les pratiques religieuses du peuple de Juda : il a purifié le Temple, supprimé les hauts lieux (bamot) et interdit les sacrifices d’enfants.

La purification du Temple

La purification du Temple a dû être spectaculaire. Josias a ôté plusieurs objets de culte, dont un poteau d’Achéra et des statuettes de chevaux. Les représentations de chevaux faisaient partie du culte d’une divinité associée au soleil, et qu’on nommait peut-être Yahvé. On représentait souvent le dieu du soleil conduisant un char ailé tiré par des chevaux.

La destruction des hauts lieux

Chaque ville et chaque village en Israël possédait son haut lieu, en hébreu bamah, destiné aux sacrifices. Cela pouvait être un simple petit autel, ou un ensemble complexe avec plusieurs autels, un temple, des citernes et d’autres objets. Le roi Josias a détruit les hauts lieux, centralisant ainsi le culte de Yahvé à Jérusalem. Ceci a permis de contrôler le culte de Yahvé et de superviser tout ce qui se passait à proximité du sanctuaire de Dieu.

Les sanctuaires importants comprenaient un temple où se trouvait la statue d’un dieu. À cette époque, il y avait dans tous les pays des lieux de sacrifices en plein air. Des archéologues ont trouvé dans la région d’Elam une représentation en bronze d’un lieu de sacrifices en plein air datant du douzième siècle avant J.-C.. On a découvert à Hatsor un haut lieu du même genre datant du temps de David et de Salomon.

Dans chaque haut lieu, il y avait en général un autel consacré à Yahvé et en plus des pierres dressées, en hébreu matsevot, qui symbolisaient les adorateurs, leurs divinités ou leurs ancêtres. Les gens offraient des sacrifices à Yahvé, mais aussi à leurs ancêtres et parfois aux divinités locales. Ils participaient aussi à des rituels de magie. En détruisant tous ces lieux de sacrifices en Juda et en chassant les prêtres de ces sanctuaires, Josias s’est attaqué au cœur des anciennes croyances religieuses et a ouvert la voie au culte unique dédié à Yahvé, qui un jour deviendrait la religion dominante en Israël.

L’abolition des sacrifices d’enfants

Ici, dans la vallée du Hinnom, appelée aussi vallée de Géhenna, tout près de Jérusalem, Josias a aussi détruit un sanctuaire réservé aux sacrifices d’enfants. Ces sacrifices avaient lieu lors de situations de crise grave, par exemple lorsqu’une ville était assiégée, ou en cas de grande sécheresse. Là, dans cette vallée, Manassé, roi de Juda, aurait immolé par le feu ses propres fils. La Bible emploie une expression particulière pour désigner les sacrifices d’enfants : ‘passer un fils ou une fille par le feu pour Molok’. Molok n’est probablement pas le nom d’une divinité particulière.

Josias a détruit aussi le temple d’Astarté (Ashtoreth) construit par Salomon. Astarté, appelée Ishtar à Babylone, était appelée la ‘reine du ciel’. Elle était la mère de tous les dieux, la déesse de l’amour, de la chance, de la guerre, et de la fécondité.

Astarté était une divinité populaire, largement vénérée sous des noms divers. Même en Israël, de nombreuses personnes avaient des statuettes de cette déesse dans leurs maisons. Les femmes les utilisaient pour des pratiques magiques, essentiellement pour augmenter la fécondité et faciliter les accouchements. Le prophète Jérémie condamne les femmes de Jérusalem qui font des gâteaux en l’honneur de la reine du ciel. Des fouilles récentes effectuées à Jérusalem sur l’emplacement du premier Temple, ont permis de découvrir dans des maisons de nombreuses statuettes d’Astarté. Des petits reliquaires en forme de temple ou de maison servaient d’autels pour Astarté.

Les temples et les palais

Même si le royaume des dieux se trouvait dans le ciel, et donc inaccessible aux hommes, les rois construisaient sur terre et pour les dieux des demeures confortables. Dans l’Antiquité, les rois faisaient tout pour s’assurer de la présence sur terre, à leurs côtés, des dieux qu’ils adoraient, dans le but d’entretenir avec les divinités des relations fructueuses. Les temples devaient être confortables et luxueux afin que les dieux puissent être apaisés et en conséquence se montrer bienveillants.

Les temples servaient d’entrepôts pour des objets de valeur. Les rois y apportaient des pierres précieuses, de l’or et de l’argent pour en faire des demeures magnifiques pour leurs dieux. La construction des temples était peut-être l’un des facteurs essentiels du développement économique car elle incitait les souverains à prendre une part active au commerce et à la guerre. Dans les temples, des serviteurs étaient tout spécialement chargés de servir les dieux. Ils en prenaient soin, les habillaient, les nourrissaient, les baignaient, les distrayaient par la musique et les danses, et enfin, les louaient et les honoraient par des prières et des rites. Dans le temple il n’y avait pas seulement la statue du dieu qui y résidait, mais aussi des représentations de divinités de passage et des fidèles.

En Mésopotamie, les temples comprenaient une construction verticale appelée ziggourat, sorte d’échelle conduisant au ciel. Le sanctuaire ne se trouvait pas à l’étage supérieur, comme on pourrait le croire, mais en bas à l’intérieur de l’édifice. La plate-forme supérieure était réservée à l’observation des astres et probablement aux sacrifices.

Dans une autre configuration, le temple est construit sur un plan horizontal. Seuls des temples de ce type ont été découverts en Syrie et en Palestine. Ce type d’édifice existait aussi en Mésopotamie, souvent à proximité d’une ziggourat.

L’ensemble formé par le temple et ses annexes était protégé par une clôture : cet ensemble comprenait une ou plusieurs cours à ciel ouvert avec autels et citernes, et souvent des bâtiments contenant plusieurs salles. La statue du dieu était placée dans la plus grande salle. Devant elle étaient disposés les brûle-parfums, les tables pour les offrandes, et les récipients pour les libations.

En Égypte, en plus des temples dédiés aux dieux, on trouve des temples funéraires situés à côté des tombeaux des pharaons et des hauts fonctionnaires. Les temples funéraires n’étaient pas des endroits où l’on honorait et nourrissait les divinités, mais des lieux cultuels réservés au déroulement des rites funéraires.

Poser les fondations d’un temple était une affaire très sérieuse. Au cours d’une longue cérémonie, le roi, qui représentait le dieu, devait fixer les pierres angulaires à l’aide d’une cheville spéciale. La pierre angulaire et la cheville, étaient recouvertes d’inscriptions comprenant des prières, des bénédictions et des malédictions.

Les rois avaient besoin de la protection de ses dieux. Sans leur intervention, rien ne pouvait réussir. Aussi, les rois s’efforçaient-ils de maintenir un contact permanent avec leurs dieux. Ici, au musée d’Israël, se trouve une stèle de Tiglath-Piléser III, le roi assyrien qui a vaincu Menahem, roi d’Israël. Le roi est représenté ‘pointant du doigt le bien’, une cérémonie durant laquelle il s’adressait aux dieux pour solliciter leur aide. Au-dessus de la tête du roi on voit les symboles représentant ses dieux.

Dans les palais des rois assyriens, comme à Nimrod, on trouve de nombreuses représentations de créatures ailées. À chaque entrée sont placées d’immenses statues ailées moitié taureau, moitié lion. Ces êtres ailés montaient la garde. Les peuples qui vivaient au Proche-Orient aux temps bibliques ne croyaient pas seulement en l’existence de plusieurs dieux, ils croyaient aussi en l’existence d’êtres ailés formant un groupe à part. Ces êtres, ni divins ni humains, pouvaient se montrer bienveillants ou cruels. Sur les bas-reliefs à l’intérieur du palais, on voit de nombreuses représentations d’un géant ailé, ayant figure humaine. Il a des cornes sur la tête et se tient près d’un arbre, l’arbre de vie. Cette créature cueille des fleurs ou parfois des fruits, sur l’arbre de vie. Cela permettra au roi de vivre longtemps et augmentera la fertilité dans tout l’empire.

Dans les palais des rois perses, toutes les portes sont couvertes de représentations d’êtres surnaturels, de monstres et d’animaux féroces qui protègent le roi dans tous ses déplacements. On trouve par exemple un griffon dont la tête et les ailes sont celles d’un aigle et qui a le corps d’un lion.

Sur un bas-relief provenant du palais du roi assyrien Assourbanipal II, une scène représente le transport du bois de cèdre du Liban vers Ninive. On y voit des créatures ailées qui de toute évidence aident au transport.

On trouve également des êtres ailés dans la Bible. Ce sont les chérubins et les séraphins, les gardiens et serviteurs du Dieu d’Israël. Dans le jardin d’Eden, l’arbre de vie était gardé par deux chérubins, tout comme l’arche d’alliance. Dans une vision, le prophète Ésaïe a vu le Seigneur assis sur son trône et servi par des séraphins à six ailes. Les êtres décrits dans le premier chapitre du livre d’Ézékiel ont quatre ailes.

Dans la Bible, le trône est souvent un symbole de puissance. Le trône a besoin de protection et de soutien, c’est pourquoi on voit souvent des lions de chaque côté du trône. Celui du roi Salomon était gardé par quatorze lions. Le trône des rois de Perse était soutenu par divers peuples vassaux. Le psalmiste déclare que le Seigneur en personne affermira le trône de David, de sorte que personne ne pourra le renverser.

Dans certaines sociétés, on offrait des sacrifices au roi après sa mort, ainsi qu’à d’autres membres de la famille royale. Le roi s’élevait alors jusqu’au royaume des dieux et devenait un être surnaturel puissant. Sur la stèle d’une reine syrienne datant du 8e siècle avant J.-C., exposée au musée de Pergame, on voit une servante s’occuper de la défunte. Sur la table il y a du pain, des œufs et du poisson. La servante tient un couteau et s’apprête à préparer le repas de la reine. Le disque solaire ailé représente la sphère des dieux.

Au chapitre 14 du livre d’Ésaïe, un poème annonce le sort qui attend le roi de Babylone. Au lieu d’être élevé dans le royaume des dieux, le puissant roi sera abaissé jusqu’au séjour des morts. Le prophète condamne les croyances des peuples au sujet de leurs rois et affirme que les rois ne sont que de simples mortels.

Conversation

La Bible cite plusieurs temples païens dédiés à des divinités telles que Dagon et Astarté. Est-ce qu’on a retrouvé des traces de ces temples ?

Absolument. Les archéologues ont découvert en Israël de nombreux temples antiques.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples ?

Oui. À Tel Qasile par exemple, près de la côte, se trouve un temple philistin de Dagon. Ici, à Hatsor, on a découvert deux temples encore plus anciens, datant de l’époque cananéenne.

Voici l’un d’eux, n’est-ce pas ?

Oui. Ce temple était dédié à Sin, dieu de la lune.

Comment peut-on en être sûr ?

Eh bien, au fond de la salle on a trouvé plusieurs pierres dressées.

Des pierres sacrées dressées.

Exact. De plus, sur l’une des pierres ainsi que sur la statue d’un être humain, figuraient deux symboles caractéristiques du dieu de la lune.

Est-ce qu’on sait à quoi servaient ces pierres dressées ?

Elles représentaient très certainement les rois morts de Hatsor.

Et la statue à forme humaine ?

Il s’agissait peut-être du dieu de la lune ou bien du prêtre qui le servait.

Dans la ville fortifiée d’Arad, les archéologues ont découvert un temple comprenant un autel des sacrifices et juste à côté, l’entrée du saint des saints. De chaque côté de l’entrée du saint des saints, se trouvent deux autels des parfums, et à l’intérieur deux pierres dressées (matsevot). Les deux autels ainsi que les matsevot d’origine sont au musée d’Israël, à Jérusalem.

Ce temple était vraisemblablement dédié à Yahvé. Si c’est exact, la plus grande pierre représentait probablement Yahvé. La plus petite devait représenter une divinité mineure.

Les sacrifices (zèvach)

En Israël, aux temps bibliques, les gens sacrifiaient régulièrement des animaux. Le sacrifice le plus courant consistait en une sorte de repas sacrificiel, appelé en hébreu zèvach. Ce repas

pouvait être pris tous les mois, en famille. À cette époque, c’est le chef de famille qui accomplissait les rites.

Ainsi, Elqana, le père de Samuel, organisait chaque année un zèvach au sanctuaire de Silo. Un sacrifice semblable était offert également pendant la fête de la nouvelle lune, dans les hauts lieux des villages. On offrait aussi des sacrifices en certaines occasions. Par exemple, on offrait un zèvach d’actions de grâce pour fêter une guérison ou la naissance d’un enfant. Contrairement aux sacrifices appelés ‘olah, où l’animal sacrifié était entièrement brûlé sur l’autel, le zèvach était un repas rituel.

Certaines parties de l’animal, et notamment la graisse, étaient offertes à Dieu et brûlées sur l’autel. Si le sacrifice avait lieu dans le sanctuaire, il fallait donner certaines autres parties de l’animal aux prêtres. On trouve dans le livre du Lévitique une description détaillée et complexe du déroulement du sacrifice.

Cette partie du Lévitique est un texte sacerdotal qui décrit probablement le déroulement du repas rituel israélite aux temps bibliques. Ce texte édictait la règle pour les repas sacrificiels dans le Temple de Jérusalem.

Le Lévitique prescrit d’abord que l’animal destiné au sacrifice doit être sans défaut. L’homme qui offre le sacrifice devra le tuer à l’entrée du sanctuaire. Il doit poser sa main sur la tête de l’animal avant de le tuer. Le texte ne donne aucune explication sur ce rituel. Pour certains spécialistes, c’est une façon de s’identifier à l’animal offert en sacrifice. Il revenait aux prêtres de recueillir le sang dans un récipient et d’en asperger l’autel.

L’animal était ensuite dépecé et certaines parties étaient déposées sur l’autel et brûlées comme un sacrifice de bonne odeur pour le Seigneur : toute la graisse qui recouvre les entrailles, les reins et la graisse qui les entoure, ainsi qu’un lobe du foie.

Après le sacrifice, toute la famille se réunissait pour un repas en commun où l’on mangeait toute la viande de l’animal sacrifié sauf la patte [gigot] avant droite et la poitrine qui étaient mises à part pour les prêtres. À une époque plus ancienne, la patte avant droite ainsi que la poitrine étaient réservées au chef du clan. Lorsque Saül partit à la recherche des ânes de son père qui s’étaient perdus, il rencontra dans les environs de Rama, Samuel qui présidait un repas sacrificiel. Samuel offrit à Saül la patte avant droite pour rendre hommage au chef d’Israël.

Plus tardivement, lorsque les prêtres recevaient la poitrine d’un animal, ils l’agitaient de façon rituelle devant l’Eternel.

Le livre du Lévitique mentionne aussi différentes offrandes de pain et d’huile d’olive accompagnant le sacrifice du zèvach. Le pain, considéré comme une offrande à Dieu, était donné aux prêtres.

La construction du tabernacle

Le Livre de l’Exode donne des instructions pour la construction d’un sanctuaire portable puis en décrit l’élaboration. Ce sanctuaire appelé mishkan en hébreu, désigne la demeure de Dieu. Les Israélites auraient transporté ce tabernacle pendant leur marche dans le désert du Sinaï. Selon le livre de Josué (chapitre 18, v. 1), en arrivant au pays de Canaan, ils auraient installé

le tabernacle à Silo. Les archéologues ont trouvé des traces d’un sanctuaire à Silo, mais rien n’indique qu’il s’agisse du tabernacle.

Depuis longtemps, les experts se demandent si la description du tabernacle dans le Livre de l’Exode a des fondements historiques. Quelles que soient leurs conclusions, les traducteurs ont de grandes difficultés à traduire ces textes et à s’en faire une représentation. De nombreuses personnes ont essayé de construire des maquettes du tabernacle. En Israël, il en existe à l’heure actuelle deux exemples grandeur nature. Même si les matériaux employés ne sont pas exactement ceux décrits dans le texte biblique et s’il est impossible de rendre tous les détails avec précision, nous avons cependant filmé ces maquettes pour donner une idée des dimensions du tabernacle.

Le tabernacle comprenait deux parties principales. Une clôture extérieure faite de poteaux et de rideaux délimitait une cour. On y pénétrait par une ouverture pratiquée dans la partie orientale de la clôture. Le mot hébreu mishkan désigne parfois tout l’ensemble du tabernacle. Mais la plupart du temps, il en désignait la deuxième structure : la grande tente située dans la cour.

Le tabernacle se composait essentiellement d’une tente posée sur une charpente faite de cadres assemblés. (Les cadres du véritable tabernacle étaient trois fois plus hauts et plus larges que cette maquette). Chaque cadre comprenait cinq barres en bois d’acacia. Deux longues barres verticales étaient assemblées au sommet, au milieu et près de la base par des pièces transversales. Les extrémités des montants dépassaient de la base pour s’emboîter dans des trous creusés dans un socle d’argent de la même largeur que le cadre. Les socles et les cadres posés côte à côte formaient une paroi. Pour rendre cette paroi plus stable, on passait des barres transversales à travers des anneaux fixés au dos des cadres. Il y avait ainsi trois parois car le côté oriental n’en avait pas. Il était fermé par des rideaux suspendus à une tringle.

Le toit et les parois du tabernacle étaient recouverts de quatre tentures de matériaux divers. La tenture intérieure était en lin brodé. De l’intérieur, on pouvait apercevoir les broderies en haut et dans les ouvertures des cadres. Cette tenture intérieure recouvrait la charpente d’un bout à l’autre et constituait le plafond. Elle retombait de chaque côté jusqu’à environ 50 centimètres du sol. Trois autres tentures étaient posées par-dessus la première. Elles servaient à protéger les cadres, les rideaux de lin ainsi que le matériel placé à l’intérieur du tabernacle. Les quatre tentures recouvrant le tabernacle, donnaient l’impression que le toit était plat et non en pente. Ainsi le tabernacle ressemblait à un coffre.

De nombreux objets dans le tabernacle étaient en bois d’acacia. C’est le seul arbre de taille un peu importante qui pousse dans la région du Sinaï.

Le lieu saint

L’intérieur du sanctuaire du tabernacle s’appelait le lieu saint. Il comprenait deux pièces, une à l’avant, l’autre à l’arrière. L’expression « lieu saint » peut s’appliquer aux deux, mais en principe elle désigne la plus grande pièce, en deçà du voile, tandis que la plus petite, située le plus à l’ouest, est appelée « lieu très saint » ou « saint des saints ».

Le saint des saints était une pièce cubique de 5 mètres de côté.

L’arche d’alliance

L’arche d’alliance mesurait 125 centimètres de long sur 75 centimètres de large et 75 centimètres de haut. C’était un coffre en bois d’acacia plaqué d’or, avec une moulure d’or tout autour. Elle était très certainement posée sur quatre pieds, un à chaque coin. Un anneau d’or était fixé à chaque coin. On passait des barres de bois à travers les anneaux pour transporter le coffre. Ces barres étaient aussi en bois d’acacia plaqué d’or. En passant les barres à travers les anneaux on pouvait soulever le coffre sans le toucher. Plusieurs éléments du mobilier qui composait le tabernacle étaient transportés à l’aide de barres de bois.

Le couvercle de l’arche appelé le « propitiatoire » était d’or pur. Ses dimensions étaient identiques à celles du coffre. Dessus se trouvaient deux statuettes en or portant des ailes, les chérubins, en hébreu les keroubim.

Les autels et les sacrifices

Aux temps de l’Ancien Testament, on construisait des autels en plein air pour y faire des sacrifices. Ces autels faits de blocs de pierre empilés, formaient une plateforme. À cette époque en Israël, les pierres employées pour bâtir un autel ne devaient pas être taillées avec des outils de métal.

Aux quatre coins de l’autel se trouvaient des protubérances en forme de cornes de taureau. Elles servaient peut-être à représenter les animaux sacrifiés ou à accrocher les ustensiles de cuisson.

L’autel à l’intérieur du tabernacle devait être en bois d’acacia recouvert de bronze à l’extérieur et peut-être aussi à l’intérieur. Il était creux et mesurait cinq coudées soit 2,50 mètres de côté et trois coudées (1,50 mètre) de haut.

À l’intérieur de l’autel était fixée une grille en bronze sur laquelle étaient probablement déposées les braises ; les cendres et la graisse tombaient à travers la grille sur le sol.

L’autel qui servait à brûler de l’encens était différent. C’était une table de bois en forme de boîte entièrement recouverte d’or pur. L’autel des parfums se trouvait en face du voile suspendu devant le saint des saints.

On brûlait l’encens dans un récipient en métal muni d’une poignée, ce qui permettait au prêtre de le porter jusqu’à l’autel. Ce récipient ressemblait à une louche ou à une petite poêle plate.

On prenait des braises de l’autel et on les mettait dans le récipient, ensuite on saupoudrait un peu d’encens qui répandait en brûlant une odeur agréable.

Avant d’accomplir leur tâche, les prêtres s’arrêtaient devant un grand récipient en cuivre posé sur un support en cuivre. Ce récipient avait certainement une ouverture sur le haut pour qu’on puisse le remplir d’eau, mais on n’en connaît pas la forme exacte. C’est là que les prêtres se lavaient les mains et les pieds.

L’intérieur du lieu saint était éclairé par la menorah, un chandelier portant sept lampes à huile. Il était forgé d’une seule pièce en or pur. Il comprenait une tige centrale fixée sur un socle.

Six branches partaient de cette tige, ce qui faisait en tout sept branches. Sur chacune d’elles était placée une lampe à huile.

Dans le lieu saint il y avait aussi une table en bois recouverte d’or. Elle était chargée des pains d’offrande et de divers ustensiles en or utilisés par les prêtres.

Lors des sacrifices, les prêtres utilisaient divers objets en bronze : pour recueillir le sang de la victime, la retourner pendant qu’elle brûlait, garnir de braises l’autel et le nettoyer ensuite.

Dans le tabernacle et dans le Temple, on offrait aussi à Dieu du vin et d’autres libations. On versait le vin contenu dans un vase en or, dans un récipient creux en or.

La tenue vestimentaire du grand prêtre

Le vêtement sacerdotal du grand prêtre se composait de huit éléments. Le prêtre portait tout d’abord comme sous vêtement un caleçon de lin.

Par-dessus ce caleçon, il portait une tunique, sorte de longue chemise arrivant aux chevilles et, autour de la taille, une large ceinture brodée avec quatre fils différents.

Le grand prêtre portait par-dessus tout cela une sorte de long manteau bleu qui lui arrivait aux chevilles. Des clochettes en or et des grenades en tissu, disposées en alternance, bordaient l’ourlet du manteau.

Ensuite venait l’éphod, sorte de tablier avec ceinture et bretelles. Entre les bretelles et le haut de l’éphod, était placé le pectoral. C’était un morceau d’étoffe brodée et doublée, formant une poche. Sur l’éphod, étaient accrochées douze pierres précieuses montées sur de l’or ; elles étaient gravées des noms des douze tribus d’Israël. Dans la poche interne du pectoral le grand prêtre gardait les pierres sacrées appelées ourim et toummim.

Le grand prêtre portait autour de la tête un turban consistant en une longue bande de tissu enroulée plusieurs fois autour du crâne ; son front était ceint d’une plaque en or portant l’inscription « consacré à Yahvé ».

Crédits et droits d’auteur

Réalisé par l’Alliance biblique universelle

Texte

Krijn van der Jagt

Ray Pritz

Prise de vues et montage

Jan Karnis

Caméra additionnelle

Tino Qahoush

Knut Muhsik,

Cine Impuls

Krijn van der Jagt

Simon Karnis

Assistant de production

Simon Karnis

Narrateurs

Danielle Jeanne

Pierre-Philippe Deveaux

Gérard Rouzier

Matthieu Arnera

Conseiller

Andy Warren-Rothlin

Conseiller technique

Christian Bonnet

Consultant

Krijn van der Jagt

Musique

Michael Moricz

Nazareth Village

Réalisateur

Ray Pritz

Remerciements pour l’autorisation de filmer :

Musée d’Arad

Musée des pays de la Bible, Jérusalem

La Tour de David, musée d’histoire de Jérusalem

Chrétiens amis d’Israël

Musée égyptien du Caïre

Musée d’Eretz Israel, Tel-Aviv

Musée national d’Iran

Avec l’aimable autorisation de l’Autorité des antiquités d’Israël (I.A.A.),

Musée d’Israël, Jérusalem

Direction de la Nature et des Parcs, Israël

Musée archéologique de Jordanie

Musée du Louvre, Paris

Maquette du second temple de Jérusalem, musée d’histoire de Jérusalem

Mme Vivian Tiller

Musée Hamizgaga, Nahsholim, Tel Dor

Musée national de Beyrouth

Nazareth Village

Congrégation Netivyah, Jérusalem

Musée de Pergame, Berlin

Ralli Museum, Césarée

Hazor Museum

Le tabernacle du désert, Timna

Cartes reproduites avec l’aimable autorisation de la Société biblique danoise

Version originale en anglais © Alliance biblique universelle, 2004

Version française © Alliance biblique universelle, 2018