PARTIE 5 – Le Nouveau Testament : les Évangiles

Table des matières et Crédits et droit d’auteur

Panorama historique ………………………………………………………………………………………………….. 1

Le Temple d’Hérode …………………………………………………………………………………… ………………. 2

La synagogue …………………………………………………………………………………… ………………………… 2

Quelques données historiques …………………………………………………………………………………. …. 3

L’armée romaine …………………………………………………………………………………… ……………………. 3

Le baptême ……………………………………………………………………………………………………………….. . 4

La topographie de la Galilée …………………………………………………………………………………… …… 4

Capernaüm ……………………………………………………………………………………………………………….. . 5

La pêche ……………………………………………………………………………………………………………….. ….. 5

Les barques de pêche …………………………………………………………………………………… ………….. 5

Les filets de pêche …………………………………………………………………………………… ……………… 6

L’hameçon …………………………………………………………………………………… ………………………… 6

Le harpon ……………………………………………………………………………………………………………….. 6

Nazareth et la haute Galilée …………………………………………………………………………………… ……. 7

La maison israélite …………………………………………………………………………………… ………………… 7

Les coutumes alimentaires …………………………………………………………………………………… ……… 8

La maison (suite) …………………………………………………………………………………… …………………… 8

La peine capitale ……………………………………………………………………………………………………….. 10

La lapidation …………………………………………………………………………………………………………. 10

La crucifixion ……………………………………………………………………………………………………….. 10

Les coutumes funéraires …………………………………………………………………………………………….. 11

Les vêtements …………………………………………………………………………………………………………… 11

Les voies de communication ………………………………………………………………………………………. 12

La topographie de Jérusalem ………………………………………………………………………………………. 12

Crédits et droits d’auteurs ………………………………………………………………………………………….. 14

Narrateur homme

Narrateur femme

Ray Pritz

Verset biblique

Panorama historique

En 63 avant J-C, le général romain Pompée entre dans Jérusalem. Son arrivée met fin à un siècle de souveraineté juive dans le pays. Quand les Romains s’emparaient d’un pays, ils laissaient les gouvernements locaux en place tant que ces derniers restaient fidèles à Rome. Hérode, le premier dirigeant de la Judée sous domination romaine, est arrivé au pouvoir en 37 avant J-C. Les Romains lui donnèrent le titre de roi.

Hérode n’était pas très populaire parmi les Juifs et il était connu pour sa cruauté. Pendant ses 33 années de règne, il a construit des villes et des bâtiments magnifiques, comme Césarée sur

la côte et Sébaste près de la vieille ville de Samarie. Hérode a dédié ces deux villes à l’empereur Auguste. Il a construit aussi plusieurs forteresses dans des lieux stratégiques : telles que Massada et l’Hérodion dans le désert, et la forteresse de Machaerus où, plus tard, Jean-Baptiste fut enfermé avant d’être mis à mort par Antipas, fils d’Hérode.

Le Temple d’Hérode

Le plus grand programme de construction entrepris par Hérode fut la reconstruction du Temple de Jérusalem. Il doubla la superficie de l’esplanade sur laquelle se dressait encore l’ancien Temple. L’angle nord-ouest fut défendu par une forteresse. Le gouverneur romain y logeait parfois, quand il montait à Jérusalem en venant de Césarée où il résidait habituellement. C’est peut-être là, dans cette forteresse Antonia, qu’eut lieu le procès de Jésus, en présence de Ponce Pilate alors gouverneur romain. D’après Actes 21, quand Paul fut arrêté, on l’emmena du Temple dans la forteresse en lui faisant monter les marches d’un escalier. C’est de là qu’il parla à la foule en colère rassemblée en contrebas.

Le Temple de Jérusalem était un lieu très animé que fréquentaient chaque jour des milliers de Juifs. Parmi toutes les activités qui s’y pratiquaient, il y avait de nombreux sacrifices d’animaux : en plus des offrandes habituelles et quotidiennes, il y avait d’autres sacrifices offerts à titre particulier en remerciement à Dieu ou pour marquer la fin d’un vœu de naziréat, ou pour demander une guérison ou pour tout autre raison.

Le Temple étant considéré comme un lieu saint, certaines catégories de personnes n’étaient pas autorisées à y entrer : tous les non-juifs et tous ceux atteints de certaines maladies ou de malformations. Le chapitre 3 des Actes nous rapporte la guérison d’un homme infirme de naissance. Avant d’être guéri, il restait assis tous les jours à la porte, aussi près que possible du Temple, sans jamais pouvoir y entrer.

Sur le grand parvis entourant les bâtiments du Temple, se déroulaient plusieurs activités. Des spécialistes de la Loi s’y réunissaient avec leurs élèves ; on trouvait aussi des stands ou des tables où les pèlerins pouvaient acheter des animaux à sacrifier ou changer leur argent pour des pièces de monnaie acceptées dans le Temple. De grands troncs à offrandes en forme de corne de bélier étaient répartis en treize endroits dans l’enceinte du Temple. Les gens pouvaient y déposer des dons destinés au Temple. C’est dans l’un de ces troncs que la pauvre veuve décrite dans l’évangile de Luc au chapitre 21, déposa ses deux petites pièces en cuivre.

Les angles situés au sud-est et au sud-ouest de l’esplanade du Temple s’élevaient à 70 mètres au-dessus du sol. A l’angle sud-ouest, chaque semaine, un prêtre soufflait dans un sofar (corne de bélier) pour annoncer le début et la fin du jour du shabbat. On a fini par appeler cet endroit ‘le lieu où on souffle’. On l’appelait aussi le ‘pinacle’ du Temple.

L’ensemble des bâtiments du Temple était placé sous le contrôle du Grand Prêtre et des sadducéens qui formaient le parti des prêtres. Le prêtre en second s’appelait le ‘Segan’. Parmi ses attributions, il avait la responsabilité de la garde du Temple.

La synagogue

Les Juifs rendaient un culte à Dieu au Temple mais aussi à la synagogue, proche de leur habitation. Nous ignorons où et quand ont été construites les premières synagogues. Elles ne

sont pas clairement mentionnées dans l’Ancien Testament. Cependant, à l’époque du Nouveau Testament, les synagogues étaient fréquentes dans de nombreuses régions de l’empire romain. Pour la communauté juive, elles servaient de centres pour leurs activités religieuses et sociales. Les synagogues jouent un rôle important dans les évangiles et dans le livre des Actes.

Ce bâtiment est une reconstitution d’une synagogue de l’antiquité. L’entrée est tournée vers Jérusalem, mais toutes les synagogues des premiers siècles qui ont été découvertes n’ont pas la même orientation. La partie centrale à ciel ouvert était soutenue par plusieurs colonnes. Le long de trois ou de quatre murs, se trouvaient des bancs où pouvaient s’asseoir quelques fidèles, mais la plupart restaient debout. À l’époque du Nouveau Testament il n’existait pas de séparation entre les hommes et les femmes.

À une extrémité de la partie centrale se trouvait une table, généralement en pierre, sur laquelle était posé un rouleau du Pentateuque. Au premier siècle la lecture des Écritures était une activité primordiale dans les synagogues. Pendant le shabbat on lisait les livres de Moïse, puis un deuxième rouleau contenant les écrits des prophètes. Pour la lecture on pouvait faire appel à n’importe quel homme juif. Au temps de Jésus, la lecture des livres des prophètes se faisait probablement dans un certain ordre, mais il arrivait souvent que le lecteur choisisse lui-même le passage à lire.

Le lecteur se tenait généralement debout. S’il voulait ajouter quelques mots d’exhortation, il pouvait le faire assis.

Quelques données historiques

Le roi Hérode mourut en l’an 4 avant J-C. Les Romains partagèrent son royaume entre trois de ses fils. Archélaüs reçut le titre d’« ethnarque », c’est-à-dire gouverneur du peuple, pour la Judée. Ses deux frères, Antipas et Philippe, reçurent des territoires au nord et à l’est du pays. On les appelait des « tétrarques », c’est-à-dire gouverneurs d’un quart du pays.

Vers l’an 6 après J-C, le peuple en eut assez de supporter la cruauté d’Archélaüs et envoya une délégation à Rome pour demander qu’il soit démis de ses fonctions. Les Romains acceptèrent mais ils envoyèrent un Romain comme gouverneur et firent de la Judée une province romaine.

Le plus célèbre gouverneur de la Judée a été Ponce Pilate, en fonction de 26 à 36. L’oppression exercée par les gouverneurs sur le peuple s’accentua au fil du temps et les Juifs finirent par se révolter contre Rome en 66 après J-C. Cette guerre de rébellion a duré quatre ans. À la fin de l’été 70, les Romains conquirent Jérusalem, détruisirent le Temple et emmenèrent hors d’Israël de nombreux Juifs en esclavage.

L’armée romaine

L’armée romaine était divisée en légions. Chaque légion comptait environ 5000 soldats. À l’époque du Nouveau Testament, quatre légions étaient en garnison dans la province de Syrie. La Judée faisait partie de cette province. Chaque légion était divisée en dix cohortes composées de six centuries comprenant chacune quatre-vingts hommes. Chaque centurie avait à sa tête un centurion.

Le Nouveau Testament mentionne plusieurs centurions. L’armée romaine avait le pouvoir de forcer quelqu’un à servir temporairement en tant que soldat ou civil. Jésus fait référence à cela quand il dit « Si quelqu’un t’oblige à faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. » (Matt 5.41). C’est ainsi que les soldats romains ont pu obliger Simon de Cyrène à porter la croix de Jésus jusqu’au lieu du supplice.

Dans le nouveau Testament, le récit du ministère de Jésus commence avec un homme appelé Jean, apparenté à Jésus. Les informations sur Jean contenues dans le Nouveau Testament coïncident assez bien avec celles écrites à la fin du premier siècle par l’historien juif Flavius Josèphe. Jean vivait dans le désert, dans un lieu où il y avait beaucoup d’eau et il baptisait.

Le baptême

Le baptême avait lieu dans un cours d’eau vive ou dans une étendue d’eau calme. À l’époque du Nouveau Testament, le baptême s’effectuait dans un bassin creusé dans la pierre et enduit de plâtre, appelé mikveh.

La personne qui allait se faire baptiser, entrait dans l’eau et s’y plongeait pour être totalement immergée. Pour que le baptême soit valide, il fallait que chaque partie du corps soit en contact avec l’eau. Pour cette raison, on ne devait porter aucun vêtement ni aucun bijou ni aucun autre objet. De même, celui qui procédait au baptême ne devait pas toucher le baptisé. Il se comportait en observateur et en général il n’entrait pas dans l’eau.

La topographie de la Galilée

Jésus a commencé son ministère au nord du pays, dans la tétrarchie gouvernée par Philippe.

La plupart des récits contenus dans les évangiles se passent en Galilée, et plus particulièrement autour du lac appelé mer de Galilée, Kinneret en hébreu. Ce lac est alimenté par le Jourdain, qui prend sa source au nord, près du mont Hermon. Le Jourdain quitte le lac non loin de son extrémité sud et continue en direction de la mer Morte. Le lac se trouve à 200 mètres en dessous du niveau de la mer et il est bordé sur trois côtés par des collines.

La plupart des événements qui se passent près du lac, ont lieu dans le tiers nord. Les déplacements de Jésus sur le lac se situent essentiellement sur un axe est-ouest. Lorsque dans les évangiles un narrateur dit que Jésus est monté dans une barque pour aller « de l’autre côté », cela signifie généralement que Jésus traversait un coin du lac situé au nord-est ou au nord-ouest et donc qu’il ne traversait jamais le lac en son milieu.

L’altitude négative du lac combinée à d’autres facteurs géophysiques, fait qu’un vent dominant souffle sur le lac de Galilée. Le vent se renforce tous les jours au milieu de l’après-midi et soufflant d’ouest en est il provoque de grosses vagues sur le côté est. Le vent tombe en principe vers le milieu de la soirée ; il peut changer de direction pendant la nuit, mais n’est alors jamais très fort. En hiver, en Galilée comme dans le reste du pays, des orages arrivent du du nord-ouest ou du nord. Ils sont parfois très violents.

Trois des évangiles synoptiques décrivent ce qui s’est passé lorsque Jésus a envoyé les démons dans un troupeau de porcs : les porcs ont dévalé les pentes escarpées et sont tombés

dans le lac. Comme peu d’endroits correspondent à cette description, on pense que cet événement a dû se produire sur la rive est du lac.

Capernaüm

Quelque temps après avoir commencé à prêcher en public et à faire des guérisons, Jésus quitte sa maison de Nazareth pour se rendre à Capernaüm, située sur une grande route commerciale allant de la côte méditerranéenne jusqu’à Damas. On appelait cette route la Via Maris ou Route maritime.

Capernaüm se trouvait sur la frontière séparant la tétrarchie de Galilée, gouvernée par Hérode Antipas, de la Gaulanitide gouvernée par Philippe, le frère d’Hérode Antipas. La douane romaine se trouvait donc à Capernaüm. Un des disciples de Jésus, Matthieu le collecteur d’impôts travaillait probablement en ce lieu. À l’est de la ville juive était établie une petite garnison romaine, commandée par un centurion qui faisait peut-être partie des mercenaires d’Hérode Antipas.

Les collecteurs d’impôts étaient chargés de plusieurs tâches. Ils devaient certainement percevoir les taxes et les péages payés par les marchands qui voyageaient sur la Route Maritime et les impôts des pêcheurs qui pêchaient sur le lac de Galilée. Ils veillaient aussi à l’ordre public.

Capernaüm était vraisemblablement une toute petite ville, elle avait cependant sa synagogue. Sa population était d’environ 1000 à 1500 habitants qui vivaient surtout de la pêche.

Plusieurs autres villes de la région sont mentionnées dans les évangiles.

À environ cinq kilomètres au nord de Capernaüm, se trouvait la ville de Chorazin. Dans la synagogue datant d’une époque postérieure au Nouveau Testament, on a découvert un siège spécial appelé « la chaire de Moïse ». Ce type de siège existait au temps de Jésus, mais on ignore à quoi il servait exactement. Nous savons que c’était un symbole d’autorité et la plupart des traductions de Matthieu 23 ne mentionnent pas le siège lui-même mais plutôt l’autorité de Moïse exercée par les chefs juifs.

Au moins trois des disciples de Jésus habitaient à Bethsaïda. On n’en connaît pas l’emplacement exact, mais on sait que cette ville se situait non loin de Capernaüm sur la rive nord du lac. Les habitants de Bethsaïda vivaient aussi de la pêche.

La pêche

Les barques de pêche

En Galilée, les barques de pêche mesuraient environ 8,50 mètres de long sur 2,50 mètres de large ; elles pouvaient contenir 12 à 15 personnes. Elles étaient équipées d’une voile et de rames. À l’arrière, le gouvernail servait à diriger la barque. Les pêcheurs travaillaient souvent en équipe pour jeter et ramener les filets. Ils utilisaient une ancre pour maintenir leur barque à un endroit précis. L’ancre était faite d’une grosse pierre percée d’un trou : on fixait à la pierre une corde passée par le trou et on attachait l’ancre à la barque.

Cette barque de pêche a été découverte en 1986 alors que le niveau du lac était particulièrement bas.

Les filets de pêche

L’Ancien et le Nouveau Testaments décrivent plusieurs types de filets de pêche.

Un homme seul pouvait se servir de l’épervier. C’est un grand filet circulaire d’environ 6 à 7,50 mètres de diamètre, avec sur son pourtour des poids et une corde coulissante.

Le pêcheur lançait le filet depuis la barque ou du rivage, d’un large mouvement circulaire qui faisait s’étaler complètement le filet sur l’eau. Les poids accrochés l’entraînaient au fond et les poissons étaient ainsi piégés dessous. Ensuite, le pêcheur tirait sur la corde coulissante pour fermer le filet et le remonter à la surface.

Une autre méthode consistait à haler un filet dans l’eau pour capturer le poisson. Ce long filet rectangulaire, la senne, était maintenu verticalement dans l’eau par des flotteurs placés sur le bord supérieur et par des poids sur le bord inférieur. Les pêcheurs qui se tenaient dans la barque ou sur le rivage halaient les extrémités du filet et ramenaient les poissons enfermés dans l’espace délimité par le filet. Ce type de filet est mentionné dans l’évangile selon Matthieu au chapitre 13 et dans les livres des prophètes Ézéchiel et Habacuc.

On trouve dans Job, dans l’Ecclésiaste, ainsi que dans les évangiles synoptiques, un troisième type de filet. C’est le tramail. Il est composé de trois couches de filets. Un filet à petites mailles est placé entre deux filets à mailles plus lâches. Contrairement aux deux autres types de filets cités précédemment ce tramail n’était pas tiré dans l’eau, mais il était installé au même endroit pendant plusieurs heures pour donner aux poissons le temps d’y entrer et d’être piégés. Les poissons passaient à travers les grosses mailles de la première couche, se heurtaient au filet à mailles serrées dont ils essayaient de sortir en poussant, restant ainsi coincés dans une sorte de poche.

L’hameçon

On pouvait attraper un poisson à la fois, sans se servir de filet. On fabriquait un hameçon avec un petit morceau de métal ou d’os courbé, ou même avec une grosse épine. L’une des extrémités était une pointe souvent avec un barbillon et l’autre se terminait par une boucle à laquelle on attachait une ligne de pêche.

Sur la pointe de l’hameçon on mettait un appât pour attirer le poisson et on lançait dans l’eau la ligne avec l’hameçon au bout. Lorsqu’un poisson avalait l’appât, il restait accroché à l’hameçon. Cette technique est mentionnée une fois dans le livre d’Amos au chapitre 4 et une fois dans l’évangile de Matthieu au chapitre 17.

Le harpon

Dans l’Ancien Testament, on trouve plusieurs mots pour décrire une sorte de harpon utilisé pour pêcher. Il était composé d’un manche de bois sur lequel était fixée une pointe en os ou en métal, hérissée de barbillons. Une corde était vraisemblablement attachée à l’autre extrémité du harpon pour pouvoir le récupérer.

Les pêcheurs lançaient le harpon et tentaient de transpercer le poisson ou un autre animal aquatique.

Nazareth et la haute Galilée

Nazareth, la ville où Jésus a grandi, se trouvait aussi en Galilée. Dans le Nouveau Testament, qui est écrit en grec, elle est toujours désignée comme une ville et non un village ; c’était cependant une petite ville.

Les habitants y vivaient de l’agriculture et de l’artisanat, et notamment du travail de matériaux de construction comme la pierre et le bois. Selon les évangiles, Joseph et peut-être aussi Jésus, étaient des artisans.

Non loin de Nazareth se trouvait une grande ville appelée Sepphoris. Après sa destruction, Hérode Antipas décida de reconstruire Sepphoris en 3 avant J-C. Il se peut que Joseph, espérant obtenir du travail, ait décidé de s’installer à proximité avec Marie et Jésus.

La Galilée était divisée en deux régions : la haute et la basse Galilée. Paneas, en haute Galilée, s’appela aussi Césarée de Philippe, en l’honneur de l’empereur romain, sur la décision de Philippe, fils d’Hérode le Grand qui en fit la capitale de sa tétrarchie. Elle se situait au pied du mont Hermon, qui est peut-être la « haute montagne » où eut lieu la transfiguration de Jésus. C’est là aussi que se trouve une des sources du Jourdain.

Au sud, la Galilée était séparée de la Judée par la Samarie. Les Juifs et les Samaritains ne s’entendaient pas, c’est pourquoi les Juifs qui allaient de Galilée en Judée, passaient par la Route royale, à l’est du Jourdain.

La maison israélite

De manière générale, toutes les constructions étaient faites avec les matériaux trouvés sur place. En Égypte et en Mésopotamie par exemple, où le bois et la pierre étaient rares, on construisait les maisons en briques de terre séchée. En Israël, la pierre se trouvait facilement et en abondance. Pour construire un bâtiment on pouvait soit sélectionner les pierres dont les formes s’ajustaient ensemble soit tailler les pierres à sa convenance.

La taille et la forme des maisons variaient en fonction du pays et de l’époque. Cependant, en Israël, les matériaux et les techniques de construction n’ont pas beaucoup changé entre le moment où le peuple d’Israël est arrivé en Canaan et le premier siècle après J-C. La structure de l’habitation d’une famille modeste est restée à peu près la même.

La maison d’une famille standard se composait d’une cour à ciel ouvert entourée de pièces sur trois côtés. Elle comprenait en tout quatre espaces de vie, c’est pourquoi on l’appelle souvent « la maison aux quatre pièces ». De chaque côté de la cour se trouvait une pièce. L’une d’elles était en général fermée et pouvait servir de cellier et de cuisine. L’autre pièce avait la même fonction mais elle était ouverte et séparée de la cour uniquement par des piliers. Cette deuxième pièce servait parfois d’étable aux animaux domestiques de la famille. Les deux pièces avaient un plafond et certains archéologues pensent que la cour avait aussi un toit. Dans ces pièces on préparait le fil, on tissait et teignait les vêtements, on fabriquait et réparait les outils et parfois on y pressait des olives pour avoir de l’huile.

À l’arrière et perpendiculairement à la cour se trouvait une grande pièce. C’est là que dormaient tous les membres de la famille, par terre sur des nattes ou sur des lits bas. Dans une

parabole de Jésus, un homme s’écrie : « Mes enfants et moi nous sommes au lit » (Luc 11.7) : nous comprenons par là que tous dormaient dans une même chambre. La famille prenait également ses repas dans cette pièce.

Les coutumes alimentaires

Aux temps bibliques, les gens prenaient en général deux repas par jour : un dans la matinée et l’autre le soir après le travail.

On servait la nourriture dans de grands plats posés sur une natte à même le sol. On s’asseyait autour du plat. La Bible fait parfois mention de personnes mangeant autour d’une table. Il s’agit la plupart du temps de gens riches. À l’origine, le mot hébreu ‘table’ désignait une natte de paille ou une peau de bête étalée sur le sol.

Même lorsqu’il y avait une table, il s’agissait en fait d’une natte surélevée. Pour manger autour de la table, on s’allongeait sur le côté gauche sur un coussin, les jambes légèrement repliées derrière soi. C’est ainsi qu’une femme a pu venir derrière Jésus, allongé devant la table, et oindre ses pieds. L’apôtre Jean était aussi dans cette position lorsqu’il inclina sa tête sur la poitrine de Jésus pour lui parler. Dans la parabole de l’homme riche et de Lazare, Jésus dit que les anges ont emporté Lazare pour le placer contre la poitrine d’Abraham. C’est peut-être une allusion à un banquet messianique dans lequel Lazare occupe la place d’honneur à côté d’Abraham.

Aux temps bibliques, on ne se servait ni de fourchettes, ni de couteaux, ni de cuillers pour manger, on mangeait avec les doigts. On déchirait un morceau de galette de pain, on le trempait dans la sauce ou on s’en servait pour prendre un aliment. Quand le Livre des Proverbes 19.24 et 26.15 décrit un homme paresseux qui met sa main dans le plat mais ne la ramène pas à sa bouche, il pointe non le fait qu’il mange avec les doigts mais qu’il est trop paresseux pour ramener sa main à sa bouche.

Comme les convives mettaient les mains dans le même plat, il était important pour l’hygiène de tous de se laver les mains. Aussi, la loi juive accordait beaucoup d’importance au fait de se laver les mains avant de manger.

Dans la plupart des maisons, on mettait les aliments dans des bols de terre cuite ou dans des assiettes plates. Les tasses étaient en argile, mais certaines familles avaient les moyens d’acheter des tasses et des plats en pierre. Ils étaient plus solides et on pouvait les faire bouillir pour les purifier s’ils avaient été touchés par quelque chose d’impur. Seuls les riches pouvaient s’acheter de la vaisselle en métal ou en verre.

Les ustensiles en pierre servaient aussi parfois à conserver l’eau. Dans le récit des noces de Cana dans l’évangile de Jean, l’eau est conservée dans de grandes jarres de pierre.

La maison (suite)

La pièce dans laquelle on mangeait et on dormait recevait la lumière du jour passant à travers les petites fenêtres et la porte. La nuit, les gens s’éclairaient à l’aide de lampes à huile de formes diverses. Elles consistaient en un récipient ouvert ou fermé contenant de l’huile d’olive. Une mèche en tissu trempait dans l’huile et en brûlant, donnait de la lumière.

À l’intérieur comme à l’extérieur, les murs étaient souvent enduits de plâtre, pour protéger la maison du vent, de la pluie, des insectes ou de petits animaux.

Ici, vous pouvez voir comment le mur était construit : il y a d’abord une couche de pierres brutes, recouverte ensuite d’une couche de boue séchée pour égaliser les aspérités, enfin une ou deux couches de plâtre bien lissé pour plus d’esthétique. Dans certaines maisons, le plâtre pouvait être peint ou décoré.

Dans les maisons modestes le sol était généralement en terre battue. En marchant, on soulevait de la poussière. Si le sol n’était pas humidifié et tassé, une couche de poussière le recouvrait. Dans une parabole, Jésus parle d’une femme qui a perdu une pièce de monnaie dans sa maison. En effet, une pièce de monnaie disparait facilement dans la poussière. Pour la retrouver, il faut prendre un balai et balayer le sol.

En général, les maisons étaient construites sur un seul niveau, mais souvent elles comprenaient plus d’un étage. Le toit des maisons israélites était plat et un escalier extérieur permettait d’y accéder. Nombre d’activités familiales se passaient sur le toit. On y dormait quand il faisait chaud, on y entreposait des céréales et d’autres produits et on s’y installait simplement pour bavarder dans la brise du soir.

Le toit était constitué de trois couches : il y a d’abord les poutres en bois qui s’appuient sur les murs, puis disposés transversalement des petites branches ou des roseaux bien serrés.

Enfin par dessus on trouve une couche de terre bien tassée à l’aide d’un gros rouleau de pierre. Parfois, le toit était en plus recouvert de tuiles de pierre posées sur la couche de terre.

Lorsque les quatre hommes ont fait passer leur ami par le toit de la maison de Jésus à Capernaüm, ils ont dû faire des dégâts au toit et projeter beaucoup de terre sur Jésus et ceux qui se trouvaient en dessous.

Sur la fine couche de terre étalée sur le toit, les graines emmenées par le vent prenaient racine. Les herbes, bonnes ou mauvaises y poussaient rapidement et étant exposées au soleil, séchaient rapidement. À plusieurs reprises, la Bible compare les gens méchants à « de l’herbe qui pousse sur les toits » : ils réussissent en apparence mais Dieu les jugera.

La porte de la maison, ainsi que les gonds étaient en bois. Il y avait deux façons de verrouiller une porte. La plus répandue et la plus sûre était de placer une barre en bois ou en métal en travers de la porte à l’intérieur de la maison. Dans l’antiquité, on a aussi inventé des serrures en bois, et des clés en bois ou en métal.

Lorsque la famille s’agrandissait, on se contentait d’ajouter des pièces à la maison, plutôt que d’en construire une plus grande. Lorsqu’un fils se mariait, il construisait une ou deux pièces supplémentaires et sa femme et lui venaient vivre avec le reste de la famille. À la longue, la maison familiale se développait en un complexe de pièces d’habitation.

Une des paraboles de Jésus commence par une citation d’Ésaïe 5, qui décrit le travail réalisé avant de planter une vigne. Le vigneron construisait une tour de garde dominant sa vigne pour veiller sur les raisins qui mûrissaient au milieu de l’été. Lorsque le raisin était prêt pour la

cueillette, il était plus pratique de le presser à proximité du vignoble. On pressait le raisin sur un sol plat et le jus s’écoulait dans une cuve. Il fallait donc auparavant niveler le sol et creuser la cuve dans la pierre.

La peine capitale

Les Romains laissaient aux Juifs une assez grande liberté pour régler leurs affaires judiciaires. Au temps du Nouveau Testament, la plus haute cour de justice juive était le sanhédrin. Il comptait 70 membres, plus le grand prêtre qui présidait les séances. Le sanhédrin se réunissait en général dans une salle spéciale à l’intérieur du Temple. Il pouvait condamner quelqu’un à mort mais ne pouvait exécuter la sentence sans l’autorisation des autorités romaines.

La lapidation

Dans l’évangile de Luc au chapitre 4, nous lisons que Jésus retourne à Nazareth, la ville où il a grandi. À la synagogue, il lit un passage du livre d’Esaïe. Les commentaires qu’il fait après la lecture ont mis ses auditeurs en colère et ils ont essayé de le tuer.

La Loi de Moïse prévoyait plusieurs manières d’appliquer la peine capitale, y compris la lapidation. Avant l’époque du Nouveau Testament, on avait déjà fixé le déroulement officiel de l’exécution d’un coupable par lapidation. Pour que le condamné ait une mort moins atroce, on le faisait tomber sur la tête d’une hauteur d’environ une à deux fois la taille d’un homme, pour lui faire perdre conscience. Ceux qui avaient été témoins à charge lançaient alors sur le condamné de grosses pierres qui l’écrasaient et le tuaient. Lorsque les gens qui se trouvaient dans la synagogue de Nazareth ont emmené Jésus vers un lieu élevé, c’était pour le lapider, sans pourtant avoir suivi la procédure habituelle.

Le corps devait être enterré le jour même, avant le coucher du soleil. En attendant, on suspendait le cadavre à un arbre, en signe d’avertissement. C’est ainsi qu’il faut comprendre Deutéronome 21.23 : « Car un cadavre ainsi pendu attire la malédiction de Dieu sur le pays ». Dans les manuscrits de la mer Morte, ce verset s’applique aussi à la crucifixion.

La crucifixion

La crucifixion était un châtiment où le condamné était cloué ou attaché à un poteau ou à un arbre. Il y restait pendu jusqu’à ce que mort s’ensuive. C’était une pratique courante dans diverses civilisations bien avant le l’époque du Nouveau Testament. Les Romains l’ont peut-être ramenée de Carthage en Afrique du Nord.

L’exécution avait souvent lieu sur une croix formée de deux morceaux de bois. Le bout de bois vertical était souvent fixé dans le sol de façon permanente ; il s’agissait parfois d’une souche d’arbre. Le condamné devait porter lui-même la partie horizontale de la croix jusqu’au lieu d’exécution. Une fois arrivé, on le faisait s’allonger dessus et on le clouait par les poignets. Ensuite on soulevait la partie horizontale de la croix sur laquelle le condamné était cloué et on la fixait à la partie verticale. Il y avait parfois sur le poteau vertical, un petit support sur lequel le supplicié pouvait s’asseoir. Enfin, on lui clouait les jambes de chaque côté du poteau ou d’un même côté. Cette position rendait la respiration difficile et empêchait le cœur de pomper correctement le sang. La victime mourait lentement de suffocation, et parfois la mort ne survenait qu’au bout de quelques jours. L’homme pouvait diminuer cette

sensation d’étouffement en se soulevant sur les jambes. Si on lui brisait les jambes, il mourait plus vite.

Certains textes juifs rapportent qu’à Jérusalem, des femmes nobles s’étaient donné pour mission de soulager les condamnés. Elles leur donnaient à boire un narcotique pour les étourdir et atténuer leurs souffrances.

Les coutumes funéraires

À l’époque du Nouveau Testament, les coutumes funéraires étaient sensiblement les mêmes qu’à l’époque de l’Ancien Testament. Les pauvres se contentaient de tombes creusées à la main et recouvertes de pierres. Les riches étaient enterrés dans des grottes ou des tombes taillées dans la roche. Des centaines de tombes, simples ou luxueuses, étaient taillées dans les flancs des collines entourant Jérusalem, surtout sur le mont des Oliviers et le mont Scopus. À l’époque du Nouveau Testament, les gens riches déposaient les corps dans de grandes boîtes taillées dans la pierre, appelées des sarcophages, et les y laissaient jusqu’à ce que toute la chair ait disparu. Ensuite, pour faire de la place dans le sarcophage, on rassemblait les os dans une boîte plus petite, appelée ossuaire, qui devenait la dernière sépulture.

Les vêtements

Les hommes et les femmes portaient des vêtements amples, de style semblable.

Comme sous-vêtements, ils portaient une chemise appelée tunique. En laine, en lin ou même en cuir, elle arrivait au genou ou à la cheville et était souvent sans manche. Lorsqu’il faisait chaud, les gens du peuple portaient cette tunique comme unique vêtement. Au pied de la croix, les soldats romains ont tiré au sort la tunique de Jésus.

Les gens portaient une sorte de robe-manteau par-dessus la tunique, mais les pauvres n’en avaient pas toujours les moyens. Ce manteau était maintenu par une large ceinture enroulée autour de la taille. Cette ceinture empêchait le manteau de gêner les mouvements et formait une poche pour transporter de petits objets. Dans la Bible, mettre sa ceinture signifie se tenir prêt. Comme le manteau servait souvent de couverture la nuit, la loi juive exigeait qu’on le rende à son propriétaire avant le coucher du soleil.

Les Juifs portaient pour la prière un vêtement spécial imposé par la loi de Moïse. C’était une sorte de châle qu’on mettait autour du cou. Aux quatre coins pendaient de longues franges bleues, pour se souvenir des commandements de Dieu. Dans le livre des Nombres au chapitre 15, il s’agissait simplement d’attacher des franges aux vêtements habituels, mais au fil du temps, les Juifs ont pris l’habitude de porter un vêtement spécial semblable à une cape. Lorsque la femme souffrant d’hémorragie, touche le vêtement de Jésus, elle a sans doute touché les franges.

Quand ils priaient, les Juifs attachaient une petite boîte en cuir sur leur front et leur bras gauche, la boîte contient des versets du Pentateuque, ce sont les phylactères ou tephillin. Cette coutume applique à la lettre la loi de Moïse, ordonnant d’attacher les commandements de Dieu sur le front et sur le bras.

Aux pieds, les gens portaient en général des sandales dont la semelle était en cuir épais ou en bois. Elles étaient lacées aux chevilles par des lanières en cuir, et n’avaient pas de boucle.

Les hommes portaient sur la tête une sorte de turban, fait d’une large pièce de tissu entourant la tête plusieurs fois. Il permettait de se protéger du soleil. Avant l’époque du Nouveau Testament, les hommes n’étaient pas tenus de se couvrir la tête pour des raisons religieuses. En revanche, les femmes devaient attacher leurs cheveux et avoir la tête couverte.

Les voies de communication

D’après les évangiles, Jésus et ses disciples se sont rendus plusieurs fois de la Galilée à Jérusalem. Ces trajets s’effectuaient à pied, ce qui était le moyen de locomotion le plus répandu. En partant du nord on traversait des territoires situés à l’est du Jourdain. On traversait le fleuve à gué au nord de Jéricho, puis on se dirigeait vers l’ouest. Ensuite il fallait monter une côte assez raide jusqu’à Jérusalem en empruntant une route romaine bien entretenue. Il fallait compter trois ou quatre jours de voyage. Aller de Jérusalem à Jéricho, prenait une journée. C’est sur cette route raide que Jésus situe la parabole du Bon Samaritain. Il y décrit un homme voyageant de Jérusalem à Jéricho, soit une trentaine de kilomètres, c’est-à-dire une journée de marche selon des sources anciennes. Il y a un dénivelé de 1200 mètres entre les deux villes, ce qui explique que le chemin soit raide. Certaines bibles illustrées donnent une fausse idée de la topographie de cet endroit en représentant une route plate.

La Bible mentionne de nombreuses voies de communication, des rues à l’intérieur des villes ou des villages, ou des routes qui relient des villes ou même des pays. La plupart de ces voies n’étaient pas pavées mais étaient de simples sentiers tracés par le passage des piétons et des chariots tirés par des animaux. À l’intérieur des grandes villes et des villes moyennes, certains lieux publics étaient parfois pavés.

Les rues des petites villes et des villages n’étaient pas construites de main d’homme, elles n’étaient pas pavées, c’était de simples chemins passant par les espaces laissés entre les bâtiments.

La plupart des routes citées dans la Bible étaient des chemins locaux à peine plus larges que des sentiers piétonniers. Ils épousaient la topographie des lieux et les chariots ne pouvaient pas y passer.

Certaines routes citées dans le Nouveau Testament étaient des voies romaines spécialement préparées et pavées de pierres, comme dans Marc chapitre 10.46. Nous voyons ici les restes d’une ancienne voie romaine descendant de Jérusalem à la côte. Les pavés en pierre étaient raclés de façon à éviter aux ânes et aux chevaux de glisser.

La topographie de Jérusalem

Au temps de Jésus, Jérusalem comptait entre 50.000 et 100.000 habitants. La ville était entourée de murs. Le plus grand bâtiment était le Temple construit par Hérode. La grande esplanade sur laquelle il se trouvait, occupait environ un quart de la superficie comprise à l’intérieur des murs. À l’origine, la ville que David avait conquise s’étendait au sud de la colline sur laquelle le Temple allait plus tard être construit. Au cours des siècles, Jérusalem s’est étendue à l’ouest et un peu au nord.

À l’est de la ville se trouvait le mont des Oliviers, prolongé au nord par le mont Scopus qui vient du grec observateur. C’est depuis ce mont qu’on observait la nouvelle lune. Le calendrier juif étant basé sur la lune, il fallait absolument observer l’apparition de la nouvelle

lune avec exactitude pour déterminer le premier jour du mois. Des observateurs étaient désignés pour cette tâche et dès que la nouvelle lune apparaissait, ils envoyaient un signal à un émissaire du sanhédrin posté sur le mont du Temple. Une des fonctions du sanhédrin était de proclamer le début du nouveau mois.

Au pied du mont des Oliviers, dans la vallée du Cédron (appelée aussi vallée de Josaphat), se trouvait le jardin du pressoir à huile, ou jardin de Gethsémané. La nuit où Jésus fut arrêté, il emmena ses disciples dans ce jardin où il y avait de nombreux oliviers. Les villages de Béthanie et Bethphagé étaient situés sur la partie sud du mont des Oliviers. Jésus a séjourné chez des amis à Béthanie pendant la semaine qui a précédé sa crucifixion.

Le premier chapitre du livre des Actes décrit l’ascension de Jésus, du mont des Oliviers vers le ciel.

Crédits et droits d’auteurs

Réalisé par l’Alliance biblique universelle

Texte

Krijn van der Jagt

Ray Pritz

Prise de vues et montage

Jan Karnis

Caméra additionnelle

Tino Qahoush

Assistant de production

Simon Karnis

Michael Nikolayev

Narrateurs

Danielle Jeanne

Pierre-Philippe Deveaux

Gérard Rouzier

Conseiller

Gosnell Yorke

Conseiller technique

Christian Bonnet

Consultant

Krijn van der Jagt

Musique

Michael Moricz / Nazareth Village

Réalisateur

Ray Pritz

Cartes reproduites avec l’aimable autorisation de la Société biblique danoise

Remerciements pour l’autorisation de filmer :

Musée d’Arad

Musée national de Beyrouth

Musée des pays de la Bible, Jérusalem

Ressources bibliques, Jérusalem

Cité de David

Couvent Ecce Homo, Jérusalem

Maison de la pêche et des ancres, Ein Gev

Musée d’Eretz Israel, Tel Aviv

Franciscan Foundation for the Holy Land, Capernaum

Avec l’aimable autorisation de l’Autorité des antiquités d’Israël (I.A.A.),

Musée d’Israël, Jérusalem

Direction de la Nature et des Parcs, Israël

Kadman Numismatic Pavilion, Musée d’Eretz Israel, Tel Aviv

Musée de la civilisation romaine

Musée Hamizgaga, Nahsholim, Tel Dor

Nazareth Village

Parc naturel biblique de Neot Kedumim

Congrégation Netivyah, Jérusalem

Ralli Museum, Césarée

Site archéologique de Revadim

La Tour de David, musée d’histoire de Jérusalem

Maquette du second temple de Jérusalem, musée d’histoire de Jérusalem

Communauté Yad Hashmonah

Copyright

Version originale en anglais © Alliance biblique universelle, 2004

Version française © Alliance biblique universelle, 2018